[attachment=346:rotpg5ij.jpg]
Quelle incroyable tromperie !
De nous avoir fait croire un jour
Que l'on pouvait aimer toujours
Et ne faire qu'un face à la vie.
A bien y réfléchir je crois
On est toujours seul dans la vie
Seul en poussant le premier cri
Déjà poussant un cri d'effroi
Se rendant compte avec horreur
Qu'on a quitté le nid douillet
De l'être qui vous a porté
En pensant faire votre bonheur
Et seul encore pendant l'enfance
Malgré les bisous, les câlins
Du soir jusqu'au petit matin
La nuit devient souffrance
Lorsque arrive l'adolescence
Et que viennent les premiers émois
Il faut des nerfs et de la foie
Pour voir briser ses espérances
Après avoir trouver enfin
Celle à qui vous rêviez enfant
Vous pensez en vous mariant
Que le bonheur sourit soudain
Mais le calcul est ainsi fait
Qu'en joignant deux êtres qui s'aiment
On n'obtiendra jamais quand même
Un amour qui sera parfait
Arrive un jour la lassitude
Indice de saturation
On a beau faire des concessions
Et changer toutes nos habitudes
Le mal est là , omniprésent
Il frappe un jour sans crier gare
Et la douleur qui vous empare
Ne s'efface plus malgré le temps
Elle est partie, vivre sa vie
Comme le ferons celles qui suivront
Vous laissant comme un pauvre con
Lorgnant le seuil quelle a franchi
Car elle est comme toutes les autres
Attendant tout et tout de suite
Sans regret en prenant le fuite
Car sa vie ce n'est pas la votre
Es ce donc ainsi qu'est faite la vie ?
Un monde ou règne la trahison
Un monde qui brise nos illusions
Je voudrais qu'elle s'arrête ici.
Désillusion
#1
Posté 19 novembre 2007 - 11:54
#2
Posté 20 novembre 2007 - 07:02
Je suis très touchée par ton poème. Tu n'es pas seul dans la solitude. Peut-on imaginer qu'elle sera un jour vaincue ?
#3
Posté 20 novembre 2007 - 08:15
je voulais juste mourir
le temp passe...
on réalise que:
la vie est maligne
elle nous fait gémir, guerir
le long de son trajet
sans demander notre avis...
......
tu tourneras la page....
#4
Posté 20 novembre 2007 - 11:05
je suis passée par là ou tu passe
je voulais juste mourir
le temp passe...
on réalise que:
la vie est maligne
elle nous fait gémir, guerir
le long de son trajet
sans demander notre avis...
......
tu tourneras la page....
Voilà qui est bien dit: tu tourneras la page.Tourne ton regard vers l'avenir car il est immense et sois un homme aux vastes espoirs....
Bien à toi, poète
Maurice
#5
Posté 21 novembre 2007 - 04:08
Cela commence par une attirance physique.
Le cœur s'emballe et ça devient romantique.
On songe dans des airs très poétiques.
Soudain, « les adversités », et ça devient tragique.
On se pardonne par ce qu'on s'aime.
Et l'on devient pragmatique.
On réalise que chacun a besoin de l'autre,
Et si on reprenait ! cela serait fantastique.
Un jour à la raison, l'on devient sourd.
Chacun pense à l'autre, et le cœur en tambour.
La passion ardente brûle nos cœurs en velours.
Affreusement……….
La raison revient pour nous jouer son mauvais tour.
Mais à la fin, le chaud s'en va, le froid reste là ,
Et on se demande est-ça l'amour ?
#6
Posté 21 novembre 2007 - 04:40
Hormis le fait qu’il soit beau et touchant puis bien écrit, ton poème est très intéressant, dans la mesure où il illustre fidèlement la problématique de « l’abandon ». C’est un lien extraordinaire que tu fais entre l’abandon maternelle au moment de la naissance et l’abandon de ta « femme » tu te sens doublement abandonnée et peut-être par la même personne qui à l’origine était ta mère et c’est transformé en ta compagne (de vie). N’est-ce pas ! L’homme recherche ce côté maternel dans l’amour d’une femme. D'ailleurs, tu le dis harmonieusement et expressément :
Elle est partie, vivre sa vie
Comme le ferons celles qui suivront
Vous laissant comme un pauvre con
Lorgnant le seuil quelle a franchi
Car elle est comme toutes les autres
Attendant tout et tout de suite
Sans regret en prenant le fuite
Car sa vie ce n'est pas la votr
#7
Posté 21 novembre 2007 - 05:52
D'abord excusez-moi d'avoir osé faire une petite analyse de votre écrit. mais je trouve votre poéme trés interessant.
Hormis le fait qu'il soit beau et touchant puis bien écrit, ton poème est très intéressant, dans la mesure où il illustre fidèlement la problématique de « l'abandon ». C'est un lien extraordinaire que tu fais entre l'abandon maternelle au moment de la naissance et l'abandon de ta « femme » tu te sens doublement abandonnée et peut-être par la même personne qui à l'origine était ta mère et c'est transformé en ta compagne (de vie). N'est-ce pas ! L'homme recherche ce côté maternel dans l'amour d'une femme. D'ailleurs, tu le dis harmonieusement et expressément :
Elle est partie, vivre sa vie
Comme le ferons celles qui suivront
Vous laissant comme un pauvre con
Lorgnant le seuil quelle a franchi
Car elle est comme toutes les autres
Attendant tout et tout de suite
Sans regret en prenant le fuite
Car sa vie ce n'est pas la votr
Il y a d'autres vies qui attendent... Amitiés!
Maurice
#8
Posté 21 novembre 2007 - 06:08
[attachment=346:rotpg5ij.jpg]
Quelle incroyable tromperie !
De nous avoir fait croire un jour
Que l'on pouvait aimer toujours
Et ne faire qu'un face à la vie.
A bien y réfléchir je crois
On est toujours seul dans la vie
Seul en poussant le premier cri
Déjà poussant un cri d'effroi
Se rendant compte avec horreur
Qu'on a quitté le nid douillet
De l'être qui vous a porté
En pensant faire votre bonheur
Et seul encore pendant l'enfance
Malgré les bisous, les câlins
Du soir jusqu'au petit matin
La nuit devient souffrance
Lorsque arrive l'adolescence
Et que viennent les premiers émois
Il faut des nerfs et de la foie
Pour voir briser ses espérances
Après avoir trouver enfin
Celle à qui vous rêviez enfant
Vous pensez en vous mariant
Que le bonheur sourit soudain
Mais le calcul est ainsi fait
Qu'en joignant deux êtres qui s'aiment
On n'obtiendra jamais quand même
Un amour qui sera parfait
Arrive un jour la lassitude
Indice de saturation
On a beau faire des concessions
Et changer toutes nos habitudes
Le mal est là , omniprésent
Il frappe un jour sans crier gare
Et la douleur qui vous empare
Ne s'efface plus malgré le temps
Elle est partie, vivre sa vie
Comme le ferons celles qui suivront
Vous laissant comme un pauvre con
Lorgnant le seuil quelle a franchi
Car elle est comme toutes les autres
Attendant tout et tout de suite
Sans regret en prenant le fuite
Car sa vie ce n'est pas la votre
Es ce donc ainsi qu'est faite la vie ?
Un monde ou règne la trahison
Un monde qui brise nos illusions
Je voudrais qu'elle s'arrête ici.
C'est de cette façon que je puis te répondre. Courage , tout n'est pas fini!
<H1 style="MARGIN: 0in 0in 0pt">Pomme de Malheur</H1>
Cœur en liesse, coeur brisé.
Mais enfin je vis encore
Je n'ai pas rendu l'âme
Ou laissé le chagrin m'emporter
pour toujours.
Poignard au coeur, l'épée dans l'âme.
Oh ! j'ai assez souffert
Mais après tout je ne me plains pas
Malgré ce flot de sang qui sillonne
mon coeur.
Chagrin d'amour, meurtrissures de coeur.
Certes après elle, il y a d'autres amours
Qui puissent panser ce coeur blessé
Sous l'action meurtrière d'une femme
perfide.
Sourires trompeurs, amour haineux
Non, je ne suis pas mort
Mon coeur bat toujours fort
Pour réparer le coup porté Ã
son atteinte.
Infidélité ou perfidie.
Elle cueille des jours heureux,
Son coeur va d'homme à homme
Cet amour sans valeur reflète la vie
de cette femme impudique.
Bonheur fatal, sentiment banal,
La raison me conduit vers un autre destin.
Faible de corps et d'esprit,
Elle marchande son amour à bon port,
à bon prix.
Amitiés!
Maurice
#9
Posté 21 novembre 2007 - 06:28
D'abord excusez-moi d'avoir osé faire une petite analyse de votre écrit. mais je trouve votre poéme trés interessant.
Hormis le fait qu'il soit beau et touchant puis bien écrit, ton poème est très intéressant, dans la mesure où il illustre fidèlement la problématique de « l'abandon ». C'est un lien extraordinaire que tu fais entre l'abandon maternelle au moment de la naissance et l'abandon de ta « femme » tu te sens doublement abandonnée et peut-être par la même personne qui à l'origine était ta mère et c'est transformé en ta compagne (de vie). N'est-ce pas ! L'homme recherche ce côté maternel dans l'amour d'une femme. D'ailleurs, tu le dis harmonieusement et expressément :
Merci Sanaa pour ton analyse
Tu as en partie raison, plus que le sentiment d'abandon c'est le sentiment de ne pas valoir la peine d'etre aimé on pert ainsi toute confiance en soi, on fini meme par se destester soi meme ce qui justifie la fin.
Mais je ne vais pas ici jouer mon caliméro. La vie est belle et demain est un autre jour
#10
Posté 21 novembre 2007 - 06:40
#11
Posté 28 novembre 2007 - 12:56
[attachment=346:rotpg5ij.jpg]
Quelle incroyable tromperie !
De nous avoir fait croire un jour
Que l'on pouvait aimer toujours
Et ne faire qu'un face à la vie.
A bien y réfléchir je crois
On est toujours seul dans la vie
Seul en poussant le premier cri
Déjà poussant un cri d'effroi
Se rendant compte avec horreur
Qu'on a quitté le nid douillet
De l'être qui vous a porté
En pensant faire votre bonheur
Et seul encore pendant l'enfance
Malgré les bisous, les câlins
Du soir jusqu'au petit matin
La nuit devient souffrance
Lorsque arrive l'adolescence
Et que viennent les premiers émois
Il faut des nerfs et de la foie
Pour voir briser ses espérances
Après avoir trouver enfin
Celle à qui vous rêviez enfant
Vous pensez en vous mariant
Que le bonheur sourit soudain
Mais le calcul est ainsi fait
Qu'en joignant deux êtres qui s'aiment
On n'obtiendra jamais quand même
Un amour qui sera parfait
Arrive un jour la lassitude
Indice de saturation
On a beau faire des concessions
Et changer toutes nos habitudes
Le mal est là , omniprésent
Il frappe un jour sans crier gare
Et la douleur qui vous empare
Ne s'efface plus malgré le temps
Elle est partie, vivre sa vie
Comme le ferons celles qui suivront
Vous laissant comme un pauvre con
Lorgnant le seuil quelle a franchi
Car elle est comme toutes les autres
Attendant tout et tout de suite
Sans regret en prenant le fuite
Car sa vie ce n'est pas la votre
Es ce donc ainsi qu'est faite la vie ?
Un monde ou règne la trahison
Un monde qui brise nos illusions
Je voudrais qu'elle s'arrête ici.
je repasse une deuxiéme fois, pour relire ce trés beau poème. bravo
#12
Posté 02 décembre 2007 - 03:44
Un amour sincère fait beaucoup de mal, et il est difficile d'effacer et de recommencer.
Mais la vie est magique, car tout n'est pas déception, on apprend tout au long de la vie à vraiment aimer.
Je suis aussi passé par là comme beaucoup aussi, mais lorsque je relativise, je vois que chacune d'elles
m'a beaucoup apporté : pour l'une, ce fut la patience, l'autre ce fut la confiance difficile mais possible, l'écoute de l'autre.
une autre m'apporta la complicité : essentiel afin de résister à la lassitude, au train train quotidien qui use le couple; déçue par un premier mariage, elle ne voulait pas se marier à nouveau, et puis un jour elle a trouvé que ma brosse à dent était de trop, elle ne voulait pas de vie à deux tout simplement...
Je relativise, car là je vis un amour infini, je nage, je vole et je l'observe aussi, elle vole et nage aussi, je souhaite qu'il dure plus que tout mais le destin qui donne un jour peut reprendre le lendemain, je suis son ange me dit-elle, elle est ma fée.
Ceci, dit l'essentiel est de retirer du positif d'une situation; pour progresser ou bien mourir mais la vie se charge bien de cela pour nous pas la peine de lui faciliter la tâche. Se consoler en se disant que la solitude existe aussi bien chez des personnes vivant seules que des personnes vivant en couple. Avant une séparation, il y a certainement une phase de solitude pour l'un ou l'autre à moins que cela ne soit qu'une histoire de fesses si j'ose dire.
Se dire que l'on est important au moins pour quelqu'un, c'est déjà voir le bout du tunel, et puis ....
Ton poème est bien ficelé avec les différentes étapes d'une vie de couple
#13
Posté 02 décembre 2007 - 07:31
Je suis content que ce poème suscite la réflexion
Ceci dit c'est mon histoire et ma sensibilité tout le monde heureusement n'est pas fait sur le meme moule
Aujourd'hui je sais que pour etre aimé il faut dabord s'aimer soi même et je suis content d'entretenir de bonnes relations avec la mère de mes enfants car la séparation ne se limite pas toujours au couple, qu'advient il des enfants là aussi 1 de perdu 10 de retrouvés?
Eux se retrouvent perdant à chaque fois
Heureusement les miens ont voulu rester avec moi et je me garderai bien de leur donner une mauvaise image de leur mère
Et c'est d'ailleurs grace à eux que j'ai pu garder la tête hors de l'eau
Amicalement
#14
Posté 03 décembre 2007 - 12:03
Merci plusloin d'avoir pris du temps pour ton commentaire
Je suis content que ce poème suscite la réflexion
Ceci dit c'est mon histoire et ma sensibilité tout le monde heureusement n'est pas fait sur le meme moule
Aujourd'hui je sais que pour etre aimé il faut dabord s'aimer soi même et je suis content d'entretenir de bonnes relations avec la mère de mes enfants car la séparation ne se limite pas toujours au couple, qu'advient il des enfants là aussi 1 de perdu 10 de retrouvés?
Eux se retrouvent perdant à chaque fois
Heureusement les miens ont voulu rester avec moi et je me garderai bien de leur donner une mauvaise image de leur mère
Et c'est d'ailleurs grace à eux que j'ai pu garder la tête hors de l'eau
Amicalement
Les gens qu'écrivent avec leur coeur ne peuvent pas être foncièrement méchant, d'entretenir de bonne relation avec la mère des enfants est essentiel, afin justement que les enfants retrouvent un peu de réconfort face à une séparation douloureuse pour eux.
Leur donner aussi toujours une image positive de leur maman, est quelque chose de formidable. Dans le cas contraire, un jour les enfants se retourneraient et ne croiraient plus au bonheur. Surtout pour eux, il faut dédramatiser la séparation.
Bien Amicalement
Eric
#15
Posté 07 décembre 2007 - 09:26
<div align="center">[attachment=346:rotpg5ij.jpg] Quelle incroyable tromperie ! De nous avoir fait croire un jour Que l'on pouvait aimer toujours Et ne faire qu'un face à la vie. A bien y réfléchir je crois On est toujours seul dans la vie Seul en poussant le premier cri Déjà poussant un cri d'effroi Se rendant compte avec horreur Qu'on a quitté le nid douillet De l'être qui vous a porté En pensant faire votre bonheur Et seul encore pendant l'enfance Malgré les bisous, les câlins Du soir jusqu'au petit matin La nuit devient souffrance Lorsque arrive l'adolescence Et que viennent les premiers émois Il faut des nerfs et de la foie Pour voir briser ses espérances Après avoir trouver enfin Celle à qui vous rêviez enfant Vous pensez en vous mariant Que le bonheur sourit soudain Mais le calcul est ainsi fait Qu'en joignant deux êtres qui s'aiment On n'obtiendra jamais quand même Un amour qui sera parfait Arrive un jour la lassitude Indice de saturation On a beau faire des concessions Et changer toutes nos habitudes Le mal est là , omniprésent Il frappe un jour sans crier gare Et la douleur qui vous empare Ne s'efface plus malgré le temps Elle est partie, vivre sa vie Comme le ferons celles qui suivront Vous laissant comme un pauvre con Lorgnant le seuil quelle a franchi Car elle est comme toutes les autres Attendant tout et tout de suite Sans regret en prenant le fuite Car sa vie ce n'est pas la votre Es ce donc ainsi qu'est faite la vie ? Un monde ou règne la trahison Un monde qui brise nos illusions Je voudrais qu'elle s'arrête ici.</div>
Spot,
vous avez tracé un itiniraire type d'un amoureux trahi, blessé mais très conscient et agairi. C'est ça le charme de la vie, c'est un mélange de tout. Beau poème, bravo.
Amicalement Nacer Guidoum.
#16
Posté 08 décembre 2007 - 07:34
amitié