pas du tout sensible à cette loghorée.
"calque vulnérable
ourlé de force
j’engerbe
des jours
aux effrois
escarpés"
c'est atrocement précieux et maniéré jusqu'a l'écoeurement. et surtout c'est très pauvre au niveau du sens.
1/ Denis, avant même de poser un mot sévère ou véhément, il est permis (et fortement recommandé) d'aller fouiller dans l'historique poétique d'un auteur (les textes d'Aure sont disponibles sur le site avec des commentaires par endroits très explicites) -nul besoin de se précipiter : )
2/ Par ailleurs, sais-tu que la poésie (et l'art en général) n'a pas vocation à reproduire de façon journalistique le sentiment de son auteur ? Il me semble que tu annihiles en quelques mots ce qu'un XXème siècle a pu apporter d'ouverture, et ce qu'un XXIème siècle aurait à proposer en la matière. La poésie est une matière sensible dont l'intention première devrait rester celle de la suggestion, de l'évocation, plutôt que celle de reproduction objective du schéma lisse du réel (rien de nouveau)
3/ Me concernant, l'esthétique originale de la poésie d'Aure n'a plus à faire ses preuves : elle est authentique, vécue, absolument poétique et qui plus est, sa poésie traite de thèmes graves à grande échelle, en dépassant largement celle d'un égo à trois nombrils
Que dire de plus ?
je suis effroyablement petite, insignifiante sûrement, complètement indépendante, ne dispose d'aucune action en bourse ayant misé sur la poésie Aure avec laquelle je n'ai pas de lien privilégié (zéro MP / mail)
En revanche, je cautionne sans retenue les initiatives originales lorsqu'elles font appel à l'esthétique à peu près magique des poètes
La voix d'Aure demeure puissante -je ne puis que la défendre
- ma conviction, mon privilège^^
bien à toi Denis
et chapeau bas à Aure
pour cet élan indicible.