Là où finit mon regard,
Je fais commencer le rêve.
Mon œil, je le suspends au ciel,
A mon cheval je donne des ailes
Rien n’est plus doux
Que l’eau du silence
Qui coule sur les êtres.
Joyau palpitant
C’est toi notre Roi.
Ce que les mots échouent à dire,
Le dirai-je, moi ?
Derrière les dunes arides du langage,
L’océan de l’être.
Je foule les champs bleus du ciel.
Toute cette eau à boire !
Courez, enfances !
Rayonnez, printemps !
Ce voyage est sans retour.