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nouveau mur les points gris piqués
sur la peau cette douleur solidifiée
comme l’écoulement des jours
substance sans étendue dis-tu
ah rosée aube fraîche aurore dans
la symétrie de ses traits point comme
une larme de mort nectar qui sait
forêt ocre lacrymale
ancolie dans l’âme le
n’en pas démordre
rêve dans la clairière hivernale
à petit feu dans l’âme
la dame de jade imagina
les fleurs fanées
gloire du matin
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endommagé peut-être il les vivra
sa belle élégie sa belle envie
quel horizon limité quel regret ingrat
et ne nous soumets pas à la tentation
dans la coexistence de plusieurs mondes
et leur interpénétration source de multiples
malentendus et souffrances
ton temps ne sera pas le mien
nous mourrons séparés avec autour de nous
le souci vacillant d’un univers tonal
elles entrent en ignition
au contact de l’air vif
l’heure phosphorescente
les doigts écartés sur cette terre jaune
parmi les arbres
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parmi les tombes
parmi les oeuvres les marbres mais
rien ne se dit hors nos bouches inquiètes
seulement peut-être le fardeau
dans les replis moussus la
ruine mélangée au lichen
entre roche et ruisseau
coeur ouvert du massif pour ceux
qui n’ont plus où aller
et tout continue
sans miracle ni catastrophe
attelés à nos tâches
humbles notre doux labeur notre
raison de vivre maculaient
son visage lisse mais les tombereaux
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