Imagine
Ô cruelle pendule
qui vient me torturer
jamais tu ne recules
tu ne fais que compter.
De tout ce temps passé,
tu sembles te moquer.
Tu veux tout effacer.
Tu veux tout remplacer.
Aux nouvelles secondes
tu envoies le signal
que la vie est immonde
que la mort est normale.
A peine sont-elles nées
que tu les sacrifies
car le temps doit passer:
De la mort nait la vie.
Et le cycle du temps
sans cesse recommence
mais ma vie avançant
n'est pas une romance.
Les secondes écoulées
ne peuvent être rejouées
Les mots et les blessures
restent tel un murmure...
Bertrand GILLE