Un Poème extrait de mon recueil La Fontaine du Temps qui Passe Fait en mai 2012
Écoute !
J’écoute la voix qui chante dans le noir ! Ce soir vous savez ! J’ai envie de me faire tout beau parce qu’en cet instant je suis encore totalement amoureux . Avec mes longs cheveux désordonnés en papillotes bouclées, ma barbe de vieux barbon, d’homme qui est né Sous une mauvaise étoile, avec mes deux yeux marron, de cochon casher et tout suspect…Ma tête de juif séfarade. Oui ! Moi qui suis le catho inspiré, je pense à mes chromosomes de juifs de mer méditerranée… non ! Pas de juifs allemands ! Mais ceux de tous ces cambrioleurs du verbe…. De ceux qui pillent les cœurs amoureux des belles Lorelei, des Esther, des Danielle, des Fredericka Werner-Thompson toutes celles là qui ont le cœur a nu, planté sur le bout des lèvres
Avec des voix à se damner sans jamais aucune rémissions. Mais déjà ! Hélas ! Il existe encore de ces assassins de prophètes…tous les taxateurs de rêves, tous les profiteurs, du verbe argenté… ceux là qui un jour en se levant. Ils se montrent devant vos rêves infinis, en proclamant ainsi que tous les miroirs vous mentent et ils vous trompent Et vous devenez alors un assassin de mots…et tout comme les autres, votre révolte ne devient plus qu’une question d’argent et de rente ! Et vous reniez à jamais l’infini pour un provisoire très sûr et très prospère. En agençant pour des crèves-misères, le malheur dans des poèmes charmants puis un jour revient de très loin, un souvenir imbattable…
Il vous revient alors au cœur et cela vous réveille…vous dites ainsi : monsieur ! Hélas! Je suis désolé pour vous ! Mais il n’y a plus rien ! Les balises baveuses se souviennent encore de toutes les orgies passées mais dans la forêt de ma mémoire, Iseambe des forêts, me parle enfin. Une fée qui vient de très loin et qui me parle de l’an dix mille avec toute cette incroyable forêt des amis qui sont la pour toujours ! Ils sont tous incroyablement morts mais aussi tous incroyablement vivants… de toutes ces voix qui me parlent dans nos magnétophones,Je re-songe soudain a l’incroyable de ce qui devait arriver mais il n’est jamais venu qu’une peur de nantis.. Pour tous ceux là qui sont déjà morts. Une censure pareille au silence des vies défaites par le désespoir. J’entends dans le noir la voix d’une éternelle Qui me chante la vie dans le noir de mon âme
Paris 16 décembre 2010