Bonsoir, ou bonjour !
Voilà encore un petit texte, des pensées esquissées d'une traite.
Bonne lecture...
*
L'envie d'écrire me pris.
Je ne savais que dire, tant pis...
Aussi longtemps que dure la sensation s'enflamme et s'empare de mes mots. J'allonge alors songeur, syllabes et labeurs,
J'élabore mon texte, et là dors ma raison, se relèvent les idées ; affluent et fluctuent, mais toujours sans part de mes mots.
Mais que voulais-je dire ?
En associant ces maux, les images bruitées se succèdent sans raison.
Comment transcrire alors ce qui ne s'exprime pas, et vous faire partager les sensations enfouies ?
Je pensais à ce temps, cet instant d'existence, je voyais des enfants, si heureux, insouciants...
Pourtant planent sur eux, les malheurs de la vie, les aléas, le destin, que l'on contrôle pas.
Alors je pense à l'Autre, dans ce monde étranger. Le perdu qui dérape, qui persiste dans l'échec ; qui n'a pas eu ma chance.
Je suis le privilégié, à qui l'on a tout donné, celui qui a tout reçu, mais a-t-il toujours voulu ?
Je voudrais me faire pardonner, mais pardonner de quoi, suis-je coupable d'être moi ?
Je suis coupable de bien des choses. Bien des misères ne me choquent plus. Mais la misère a-t-elle jamais choqué l'Homme ?
Aveugle aux malheurs des autres, obnubilé par les miens. L'individualisme triomphe.
Et puis je connais si peu...
Comment prétendre comprendre ?
Alors je pense à ce temps, celui des classes surannées, où les professeurs vous demandent, "Que veux-tu faire, quand tu seras grand ?"
Le premier enfant sera "Pompier", c'est un beau métier pompier.
L'autre, voyons voir, "Architecte"...
Et dans la tête de l'enfant les rêves de métiers se succèdent...
Mais si les maîtres de jadis, me demandais ce jour ; "Que veux-tu faire, quand tu seras plus grand?"
Ma réponse ne serai pas "Pompier". Ni "Architecte" ni aucun autre métier.
Le travail n'est pas un but, même s'il est de nos jours parfois un rêve.
Alors, seules dans mon esprit ; deux réponses s'imposent :
"Je veux comprendre, je veux changer."
Deux verbes relevant du divin, si tenté qu'il existe, mais plus vraiment de l'humain.
Tant pis, j'aurais essayé.
Et peut-être effacé, ma culpabilité.

Qu'on fait si on qu'on fuse ?
Débuté par Aequalis, nov. 29 2014 11:41
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