On vient dans ce monde...
#1
Posté 24 novembre 2007 - 11:13
Criant, pleurant,
Au milieu des larmes de joie
De tous ces proches
Qu'on ne connaît pas.
Êtres fragiles,
Au compteur vierge
De tout bien que l'on fait
Et du mal qui nous attend.
Le temps passe, on grandit.
On se plie à ce monde,
Et à ce qu'il nous offre.
On grandit encore,
Oubliant l'être innocent
Que l'on a été.
On souffre et on rit,
On pleure et on crie,
On aime et on déteste
On espère, on ne croit plus :
La route de notre bonheur
Est souvent jonchée de malheurs.
Puis, vient la vieillesse ;
On sent la fin proche.
On se remémore toute cette vie,
Qui, en somme, n'était pas si moche.
On se souvient, c'est la fin,
De tous ces éclats de rire.
On se rend compte, finalement,
Que notre vie n'était pas la pire.
On quitte ce monde
Comme on y est entré :
Triste
Mais sans cris.
Ne pas pleurer :
On se l'était promis.
On s'en va pour toujours,
On n'était là que pour un temps.
Les larmes coulent, mais à présent,
Elles arrosent les joues
De ceux qui nous sont proches
Et qui nous ont oublié
Depuis fort longtemps.
Vivons comme si l'on devait mourir demain.
Vivons pour ne pas dire demain :
"J'ai oublié de vivre..."
#2
Posté 25 novembre 2007 - 01:47
#3
Posté 25 novembre 2007 - 03:37
Ton poême est plein de vérité.Si tu n'est pas roi...cela t'éviteras de l'être des cons.Tes écris sont au moins une preuve d'une majesté de l'esprit.Amitiés.
Merci "CELUI QUI SAIT" pour tes mots. Ce que tu me dis me touche sincèrement, et je te renvoie le compliment...
Merci à toi. Amicalement
#4
Posté 25 novembre 2007 - 04:21
#5
Posté 25 novembre 2007 - 04:26
c'est un beau morceau qui resume notre vie ,de la naissance a la mort.cependant,la vie ne doit pas etre bornee par la fin tragique de tout vivant; vous,les poetes vous incarnez l'immortel de l'homme, ce dernier est en passage vers une nouvelle vie que l'on ne connait pas. si l'homme ne connait pas l'au-dela,ca ne veut pas dire qu'on doit renier a cette idee.moi je vois l'homme un eternel dans un monde a decouvrir,non pas par la raison,mais plutot par cet instinct existenciel qui hante notre conscience.merci
Merci "Solitaire"...
Je ne voulais pas, à travers ce texte, donner un quelconque jugement de valeur sur la vie, sur la mort. Ou sur la façon de vivre ou mourir.
Simplement, retracer l'existence "terrestre" de l'homme ; celle qui nous mène inexorablement du berceau au tombeau.
De savoir quelle "vie" nous attend après la mort, là n'était pas mon propos.
Mais je te remercie sincèrement pour la portée de ton commentaire. Merci de m'apporter ton point de vue
#6
Posté 25 novembre 2007 - 05:20
#7
Posté 25 novembre 2007 - 05:21
Bravo!
Merci