
Le temps n'est pas un obstacle...
#3
Posté 15 décembre 2014 - 05:52
Toujours aimable et présent, merci M.de Saint-Michel !
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#4
Posté 15 décembre 2014 - 06:29
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#5
Posté 15 décembre 2014 - 08:22
La forme au service du fond, une rythmique impeccable et cependant asynchrone, comme il sied à une étreinte physique... On sent dans ce poème une nostalgie vivace de moments intenses dont le souvenir s'élève jusqu'à l'incantation. Mais ce que j'apprécie par dessus tout c'est la position active du narrateur, si j'ose dire. La posture est ici non pas celle qui est aimée mais celle qui aime, celle qui veut, celle qui désire, celle qui séduit, celle qui vit et exprime ce vécu. L'autre n'est que mot et peau, simple définition qui semble dire l'essentiel: le dire et le faire incarné dans un homme(?), en tout cas dans l'être aimé.....
#7
Posté 15 décembre 2014 - 10:44
Un poème d'une grâce aérienne, à la fois doux et tendre, mais également délicieusement érotique. Du grand art.
C'est trés élogieux merci Cyraknow , j'apprécie beaucoup.
La forme au service du fond, une rythmique impeccable et cependant asynchrone, comme il sied à une étreinte physique... On sent dans ce poème une nostalgie vivace de moments intenses dont le souvenir s'élève jusqu'à l'incantation. Mais ce que j'apprécie par dessus tout c'est la position active du narrateur, si j'ose dire. La posture est ici non pas celle qui est aimée mais celle qui aime, celle qui veut, celle qui désire, celle qui séduit, celle qui vit et exprime ce vécu. L'autre n'est que mot et peau, simple définition qui semble dire l'essentiel le dire et le faire incarné dans un homme(?), en tout cas dans l'être aimé.....
C'est trés bien analysé Gabriel merci !
Mais deux petites questions :
- la nostalgie n'intervient généralement que pour les souvenirs , donc le passé, et en l'occurrence, qu'est ce qui peut laisser penser que c'est du passé ? ^^
- ensuite "l'autre"....cet être aimé, vous semble-t-il à ce point réduit à une simple définition dans ces lignes ?
si oui c'est que celle qui s'exprime prend effectivement une place bien active
Dur de passer derrière Gabriel, il a tout dit !
Bon alors Aure je n'ai rien à ajouter non plus
#8
Posté 16 décembre 2014 - 07:53
Superbe ! Un poème à l'écriture douce comme la peau de l'être aimé, fluide comme ses larmes et pourtant impétueux comme son désir. Ou comment suggérer le brasier de l'amour en touches de subtils points colorés, à la manière des impressionnistes. J'aime beaucoup cette alternance alexandrin / deux hexasyllabes qui donne à ce poème un rythme particulier, berçant sans être lancinant, envoûtant et délicieusement insolent. Merci Diane pour ce partage !
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#9
Posté 16 décembre 2014 - 08:15
un texte bien roulé bien cadencé bien balancé, un beau cadeau de Noel pour cet homme que tu as dans la peau et qui n'en manque pas lui......de pot
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#10
Posté 16 décembre 2014 - 10:11
Superbe ! Un poème à l'écriture douce comme la peau de l'être aimé, fluide comme ses larmes et pourtant impétueux comme son désir. Ou comment suggérer le brasier de l'amour en touches de subtils points colorés, à la manière des impressionnistes. J'aime beaucoup cette alternance alexandrin / deux hexasyllabes qui donne à ce poème un rythme particulier, berçant sans être lancinant, envoûtant et délicieusement insolent. Merci Diane pour ce partage !
Merci Florent, ce commentaire me touche beaucoup, car il a su percevoir l'émotion que je souhaitais faire passer au travers d'une écriture et d'un rythme me semblant appropriés aux ressentis.
Heureuse donc qu'il vous ait plu.
NB) Je signale, à tout hasard, pour ceux qui s'en étonneraient, que "tendus" s'accorde avec "bas" et non avec "jambes"
#11
Posté 16 décembre 2014 - 10:57
un texte bien roulé bien cadencé bien balancé, un beau cadeau de Noel pour cet homme que tu as dans la peau et qui n'en manque pas lui......de pot
Je ne manquerai pas de lui faire lire ce commentaire, merci
#13
Posté 16 décembre 2014 - 07:45
Le temps comme mis à nu, déshabillé de son pouvoir d’user, d’écarter, d’éteindre… et du coup pure saveur, force, entêtement...
Un texte bienfaisant, Diane, je crois bien avoir adoré ce moment de lecture…
Le temps, le temps
Le temps et rien d´autre
Le tien, le mien
Celui qu´on veut nôtre ....
(Aznavour..)
Bien heureuse de vous avoir procuré quelques instants de plaisir Papaver ...merci.
#14
Posté 18 décembre 2014 - 12:56
Mais deux petites questions :- la nostalgie n'intervient généralement que pour les souvenirs , donc le passé, et en l'occurrence, qu'est ce qui peut laisser penser que c'est du passé ? ^^
- ensuite "l'autre"....cet être aimé, vous semble-t-il à ce point réduit à une simple définition dans ces lignes ?
si oui c'est que celle qui s'exprime prend effectivement une place bien active
Rien en effet dans votre texte ne laisse à penser que c'est du passé. Je faisais référence à la nature ontologique du poème. Saisissant un instant sur le papier il fige quelque chose qui n'est plus par nature si j'ose dire. Que le sentiment que vous avez éprouvé se prolonge, cela vous appartient. Mais il semble que ce bonheur est tel que vous ayez besoin de l'affirmer comme vivant. Veuillez m'en pardonner mais je peine toujours à extrapoler les textes au réel, je préfère me baigner dans leur limite quitte à y plonger au cœur...
Sur votre seconde remarque, la relecture attentive de votre poème confirme mon impression. Cependant, je n'y vois là aucune réduction en terme de valeur, bien au contraire. Le "dire" et le "faire" incarné dans un seul homme cela suffirait à faire mon bonheur si on m'en faisait compliment. Je maintiens que celle qui s'exprime, s'exprime non pas passivement mais activement. Qu'elle exprime son "dire" à elle. Sa vision du monde transfigurée par ce qu'elle vit. C'est là la force même de ce poème.
#15
Posté 18 décembre 2014 - 03:58
..... Le "dire" et le "faire" incarné dans un seul homme cela suffirait à faire mon bonheur si on m'en faisait compliment. Je maintiens que celle qui s'exprime, s'exprime non pas passivement mais activement. Qu'elle exprime son "dire" à elle. Sa vision du monde transfigurée par ce qu'elle vit. C'est là la force même de ce poème.
Je vous remercie pour votre réaction à mes deux questions, je ne puis cette fois que confirmer vos arguments !
Pour la phrase citée ci dessus: le poème exprime en effet non pas seulement le "dire", mais le "faire", donc l'action et le vivant, tant il est vrai qu'il y a parfois un abîme entre les deux.
Ne dit on pas qu"'il y a loin de la coupe aux lèvres "...?
Pour ma part j'ai peine à croire que vous ne fussiez le plus heureux des hommes pour avoir su conjuguer les deux ...
#16
Posté 24 décembre 2014 - 05:49
poème soliloque en duo de soi(e) d'or le temps est troisième d'émoi.....
comme il aime vos lèvres, vous ètes sa bouche
sur le pas vous emporte comme on s' ouvre si bée
sensualité à l'encre chaleureuse....
(pigloo soupire.... )
- Diane et M. de Saint-Michel aiment ceci
#17
Posté 24 décembre 2014 - 03:11
poème soliloque en duo de soi(e) d'or le temps est troisième d'émoi.....
comme il aime vos lèvres, vous ètes sa bouche
sur le pas vous emporte comme on s' ouvre si bée
sensualité à l'encre chaleureuse....
(pigloo soupire....
)
Pigloo est gentil d'avoir lu et posé ses mots ici ! merci !