Au dernier souffle de septembre
Blanches et noires
Ailes
Se posent
Note à note
Sur les fils qui relient les hommes.
***
Ce soir précis
Pourquoi ce soir ?
La virevolte enivrante
Des nuits d’été
S’éteint.
Ailes
Attendent leurs sœurs.
***
Sous leurs pattes
Le flot de vie et de mort
Déferle
Écho dompté des tempêtes primordiales
Du temps.
Indifférentes
Ailes
Composent leur symphonie silencieuse.
***
Ombres ténues au soleil mourant
Qui semble attendre
L’encoche gravée dans le récit des secondes
L’instant de cesser d’être
Ailes
Pour jaillir en l’unique
Nuage sombre et changeant
Mu
Par des règles étrangères.
***
Expansion
Contraction
Devenir l’univers.
***
A quelle question êtes-vous la réponse ?
Je vous regarde encore
Sans comprendre
Partir
Au sud.