Mirez bien tous le jour sur le sol inviolé,
Quand la nuit vient se perdre où la lune chagrine.
Ce routard s'est perdu en chemin endiablé,
Marchant seul, un matin, la route très maligne.
Là où l'air, sur les pas d'un désert affectif,
S’élève au grand jamais dans la fraîche rosée.
Un aigle fait le tour du soleil attractif,
Pour fondre sur la bête esseulée, exposée.
L'invisible empoignée aux serres de l'oiseau,
Vient planer. L'infinie ou les voies empourprées,
Dessinent l'horizon du libre damoiseau.
Trop immense est le dieu qui cueille le grand mal
De cette âme oubliée. Au moment des vêprèes
Naît l'homme qui se meurt, placide comme animal.
L'anormal.