
Le temps éléphant
#1
Posté 23 janvier 2015 - 07:57
#2
Posté 23 janvier 2015 - 10:01
Bon jour,
Et tant de temps autant d'ailés faons,
Au Jurassique, fendant ciel d'eau bleue
Trompetant tant et si bien que abhorrant,
Fiers et monstrueux leur lignée aux yeux
Du monde balbutiant, frileux et bigleux,
Que de terre, du sol florissant, herbeux,
Ils foulèrent barrissant tous bienheureux,
Leur nouvelle demeure et pour longtemps !
Max-Louis
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#3
Posté 23 janvier 2015 - 11:37
Belle jonglerie de mots et belle méditation sur le temps, cet inconnaissable, ce fuyant : défense d'y voir, . . . d'éléphant évidemment.
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#4
Posté 24 janvier 2015 - 09:17
faut il ivoire là la mesure de l'usure
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#5
Posté 24 janvier 2015 - 10:04
Merci Pigloo j'y reviendrai...
influenza dura sed lex
Éléphant de Paris
Ah, Curnonsky, non plus que l'aube,
N'était bien rigolo
Il regardait le fil de l'eau.
C'était avant les Taube.
Et moi j'apercevais - pourtant
Qu'on fût loin de Cythère -
Un objet singulier. Mystère :
C'est un éléphant.
Notre maison étant tout proche,
On le prit avec nous.
Il mettait, pour chercher des sous
Sa trompe dans ma poche.
Hélas, rue-de-Villersexel,
La porte était trop basse.
On a beau dire que tout passe
Non - ni le riche au Ciel.
Paul-Jean TOULET
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#8
Posté 25 janvier 2015 - 12:40
D'un Pigloo cornac au kronos.
Si je ne me trompe c'est bien à ce thème que ton encre à toi est la plus belle, lorsque tu la trempes dans ton cœur vasque ! Bien que je me défende d'avoir ri à l'ivoire !
Puis, pourtant, je me demandais quelle taille avaient leurs oreilles.
Celles d'un poète ?
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#9
Posté 26 janvier 2015 - 09:44
Un poème au vocabulaire original qui nous entraines dans de délicieuses circonvolutions verbales ! Merci pigloo pour ce partage !
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#10
Posté 01 février 2015 - 05:30
Et tant de temps autant d'ailés faons,
Au Jurassique, fendant ciel d'eau bleue
Trompetant tant et si bien que abhorrant,
Fiers et monstrueux leur lignée aux yeux
Du monde balbutiant, frileux et bigleux,
Que de terre, du sol florissant, herbeux,
Ils foulèrent barrissant tous bienheureux,
Leur nouvelle demeure et pour longtemps !
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@ Max-Louis : c'est joliment le premier vers surtout ! :)merci
@Jped : sommes-nous des éléphants !? / je suis un pachyderme .....
@Escamillo : est-ce qu'à Millau...".le temps dévore l'espace"
@M.KISSINE : merci de partager ce superbe poème porcéléphantaine
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"On ne se baigne pas deux fois dans le même fleuve" disait Héraclite... L'eau coule, s'écoule - et nous coulons peu à peu dans cette liquide "nécropole". Cela a toujours été ainsi, de mémoire d'éléphant!
@M. de Saint-Michel : Ganesha n'est pas loin de penser tout à fait la même chose.....
superbe référence au passage :)merci !
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Et moi, ne me lasse pas !
D'un Pigloo cornac au kronos.
Si je ne me trompe c'est bien à ce thème que ton encre à toi est la plus belle, lorsque tu la trempes dans ton cœur vasque ! Bien que je me défende d'avoir ri à l'ivoire !
Puis, pourtant, je me demandais quelle taille avaient leurs oreilles.
Celles d'un poète ?
@Anwen :la taille des oreilles d'un poète !???.....déjà qu'on sait pas comment les sirènes prennent leurs pieds quand elles ont le pied marin......!!!!
.....alors sans doute la taille idéale pour battre des ailes, J'umbo-lit l'histoire un peu
@FlorentM :merci à vous surtout pour votre lecture
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