La chenille
Ça bave sa tendresse,
Ça dégouline de bons sentiments,
Ça éructe sa détresse
Puis la chenille mûrit
Et elle devient alors un papillon
Que le rossignol mange !
En l'avalant d'un coup
Sans penser aux poils urticants
Sans se soucier du goût
Ainsi va la vie, ainsi va la mort
Avec tout ceux qui les font
La lutte pour la vie
Paris 8 mai 2010