Ce que tu dis m'est intéressant car ce qui compte le moins pour moi dans un récit c'est la chute, précisément. Ce n'est ni un choix délibéré ni une manière volontaire de construire/déconstruire, je fais simplement partie de ces gens incapables de se souvenir de la '' fin '' des films, des blagues, des récits, des livres. A un point étonnant, du film ou du roman que je viens de terminer.., et dont je serais complètement incapable, dans les minutes qui suivent, de raconter comment cela se termine. Ce n'est pas un problème de mémoire, c'est juste que je m'attache infiniment plus au cœur de l'intrigue, au chœur, au motif, au récit en suspension, à la manière de..., au flot, ce qui fait le cours du récit et non ce qui le termine. Dans tes textes, pour en revenir, ce qui m'engage ('' me parle '') le moins c'est la chute. Non pas qu'elle soit mal rédigée, mal conçue ou mal venue... mais en ce qu'elle met fin au récit, referme l'histoire par une substitution enchantée, et ce d'une manière narrative. Dans ma lecture, je m'arrête à '' se détacher de Casimir '', suspensif d'un quelque chose d'autre, parallèle, à venir. Ouvert. Mais non dit. Ceci dit, il ne s'agit aucunement d'un cours ou d'une critique, juste la tentative de définir ma lecture. Le plus important est le plaisir que tu prends, toi, à écrire. Merci.