Tlpsien +++
Posté 12 octobre 2015 - 07:00
Moi aussi. Quand j'ai écris Bitume, j'ai ressenti juste quelques instants la sensation d'être un reflet sur le bitume mouillée. Il faudrait écrire un poème qui soit un flocon de neige.
La poésie part de rêveries matérielles. On sort des lieux communs quand on se rapproche de ces rêveries originelles.
Tlpsien +++
Posté 24 novembre 2015 - 12:52
Vertigineux !
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Posté 30 novembre 2015 - 03:04
hum.. ce dernier texte me rappelle bizarement du izara..
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Posté 30 novembre 2015 - 03:47
ha oui ? j'ai pas lu grand chose de lui en tout cas rien là dessus
Tlpsien +++
Posté 30 novembre 2015 - 04:08
il a beaucoup écrit à propos de noël à une époque.
Tlpsien +++
Posté 01 décembre 2015 - 06:31
J'aime beaucoup tes petites '' improvisations ''.
Les dernières me font penser aux contes pour enfants d'Oscar Wilde.
Il y a de la simplicité, de la fraîcheur, du style, du sens/contresens comme dans les bons contes,
et surtout une énorme gentillesse naturelle qui transpire.
Tlpsien +++
Posté 16 décembre 2015 - 06:12
'' Cependant, Casimir ignorait que le masque était chargé d'un pouvoir mystérieux. '' :
- qui, du péché originel ou de l'homo erectus, a commencé ?
la réponse est le pouvoir
Tlpsien +++
Posté 04 janvier 2016 - 06:02
Souvent, tu construis tes impros sur la base du conte, avec un sujet, un objet (ou une situation) doué(e)(s) de pouvoirs particuliers, avec une énigme, un quotidien, puis une chute (disparition, envol...). Entre le récit et l'énigme, assez bien choisie, tu insères une donnée sociologique, ethnologique : '' dans certaines cultures... '', comme pour remplacer le mythe que tu n'utilises pas directement... par l'incision, la superposition du quotidien et de l'extra-ordinaire dans le référentiel, et donner ainsi à ton conte une portée plus étendue. J'aime assez ce procédé.
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Posté 04 janvier 2016 - 06:16
j'aime bien m'émerveiller en regardant les cailloux étincelant de lumières multicolores.
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Posté 04 janvier 2016 - 07:54
Souvent, tu construis tes impros sur la base du conte, avec un sujet, un objet (ou une situation) doué(e)(s) de pouvoirs particuliers, avec une énigme, un quotidien, puis une chute (disparition, envol...). Entre le récit et l'énigme, assez bien choisie, tu insères une donnée sociologique, ethnologique : '' dans certaines cultures... '', comme pour remplacer le mythe que tu n'utilises pas directement... par l'incision, la superposition du quotidien et de l'extra-ordinaire dans le référentiel, et donner ainsi à ton conte une portée plus étendue. J'aime assez ce procédé.
Merci pour l'analyse ! J'ai toujours été mauvais en linguistique, je crois que j'avais eu la pire note de la promo à la fac sur un cours dessus, trop complexe pour moi. Mais oui, il y a une structure qui se répète, de façon inconsciente d'ailleurs, en ce qui concerne la structure je ne contrôle qu'une chose : un début, un milieu et une fin. Là où je prends le plus de plaisir c'est lorsque j'écris la chute, probablement le truc le plus important pour moi.
Tlpsien +++
Posté 05 janvier 2016 - 06:15
Ce que tu dis m'est intéressant car ce qui compte le moins pour moi dans un récit c'est la chute, précisément. Ce n'est ni un choix délibéré ni une manière volontaire de construire/déconstruire, je fais simplement partie de ces gens incapables de se souvenir de la '' fin '' des films, des blagues, des récits, des livres. A un point étonnant, du film ou du roman que je viens de terminer.., et dont je serais complètement incapable, dans les minutes qui suivent, de raconter comment cela se termine. Ce n'est pas un problème de mémoire, c'est juste que je m'attache infiniment plus au cœur de l'intrigue, au chœur, au motif, au récit en suspension, à la manière de..., au flot, ce qui fait le cours du récit et non ce qui le termine. Dans tes textes, pour en revenir, ce qui m'engage ('' me parle '') le moins c'est la chute. Non pas qu'elle soit mal rédigée, mal conçue ou mal venue... mais en ce qu'elle met fin au récit, referme l'histoire par une substitution enchantée, et ce d'une manière narrative. Dans ma lecture, je m'arrête à '' se détacher de Casimir '', suspensif d'un quelque chose d'autre, parallèle, à venir. Ouvert. Mais non dit. Ceci dit, il ne s'agit aucunement d'un cours ou d'une critique, juste la tentative de définir ma lecture. Le plus important est le plaisir que tu prends, toi, à écrire. Merci.
Tlpsien +++
Posté 05 janvier 2016 - 04:11
quand je parle de plaisir lorsque j'écris une chute c'est un peu comme être un chat et tomber de 5 metres pour se retrouver sur ses pattes, c'est ça que j'apprécie le plus dans l'exercice de l'improvisation.
Tlpsien +++
Posté 05 janvier 2016 - 07:38
Tlpsien +++
Posté 06 janvier 2016 - 06:17
... cette ombre était Sans Ombre -
Tlpsien +++
Posté 10 janvier 2016 - 04:27
L'une ne va pas sans l'autre, certainement. Pour ce qui est de l'équilibre, c'est une question de hauteur.
Je parlais de '' Sans Ombre '' comme d'un pseudo ('' anonyme '') d'un jeune poète. Il y a quelques années.
Peut-être. Il m'est revenu à l'esprit.
