J'adore ton corps qui, habillé de lumière,
Soupire au bord du lit avec une pudeur
Presque dissimulée et vient près de mon cœur
Palpitant se coller en fermant ses paupières.
Il va et puis revient , sa danse est éphémère
C'est comme un peu de rien perdu dans l'atmosphère
Un rien vraiment très beau que je voudrais saisir
Mais qui meurt toujours aux frontières du plaisir.
Mes je t'aime ne sont pas différents des autres
Et un jour viendra où tu m'auras oublié
Comme on oublie le son des voix que l'on aimait
Qui sont remplacées par de nouvelles rencontres
Pour la même chanson .Et nos destins liés
S'uniront quelque part et vivront à jamais.