L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent
On entend le temps s'écouler
La vie peut alors commencer
Des traits passés de trépassés
Le premier son, il est sept heures
Les pleurs du réveil ont sonnés
La trotteuse vient de démarrer
L'enfant va rencontrer sa sœur
Il découvre la vie, est au centre du monde
cajolé, sans soucis, il apprend à parler
Ses pleurs sont satisfaits, les idées le fécondent
le germe se défait,la société l’inonde
le temps s'écoule, l'horloge défile
Il évolue, guidé par son destin
s'émerveillant, de la toile et ses fils
de sentiments, de chaleureux matins
L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent...
Deuxième son, il est treize heures
L’enfant moulé a bien grandi
Il se découvre et s’épanouit
Face aux événements sa vie
qui se cliquettent dans son cœur
L’enfant s’est marié désormais
Il est pair d’un nouveau foyer
Il travaille pour sa dulcinée
Qui rêve alors de voyager
Le temps s'écoule, l'horloge défile
Il évoluait, guidé par son destin
se projetant, sur la toile et ses fils
de sentiments, de chaleureux matins
L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent...
Troisième son, à dix-neuf heures
L’adulte a vu et a vécu
Ses projets l’ont souvent déçu
Il pleure et veut revoir sa sœur...
Il est père d’un nouveau foyer
Travaille pour ses protégés
Il rêve alors d’être calmé
Il veut mourir pour oublier
Le temps s'écoule, l'horloge défile
Il est tombé, guidé par son destin
se débattant, dans la toile et ses fils
de sentiments, de décevants matins
L'horloge s'illumine
les aiguilles trottinent...
Ultime son, bientôt minuit
L’adulte est âgé se soucie
De l’hommage qu’on lui laissera
Quand bientôt il nous quittera
Le dernier de son foyer
Oublié par ses protégés
Il rêve alors d’une pensée
Pour avoir une utilité
Le temps s’écroule, l’horloge se fige
Il sort et meurt,et sans aucun prestige
en s’enfermant, dans la toile et ses fils
des sentiments, d’un ultime matin