Un œil brisé, prisonnier, sans chaîne de rage
S’en alla tout retourné contemplé le haut d’une cage
Faite de barreau grignoté par la force de l’âge
Sur un arbre perché à l’abri du vent, attend un oiseau
Déguisé en tricot de plumes tissés des moineaux
Pour fuir son nom le rattrapant ne sonnant pas beau
A la va vite d’une route cabossée des voitures
Filèrent à contre sens des stupides toitures
Qui se croisèrent et vécurent chacune sa belle aventure
Le feu au toit brule, brille autant comme l’or
Quant ivre, le soleil tape tout autour si fort
A l’intérieur des surfaces depuis l’aurore
Et si tout se dit, le bla-bla du poète
Et si tout se vie, le tracas du poète
Un peintre rêveur, sculptant à l’infini des regards
Jusqu’à veiller à moitié endormi le soir très tard
A parfaire à partir d’une image définie, son avatar
Le gâteau renversé sur la cerise écrasée
En appel alors au conflit d’une parole aiguisée
Et voilà la tache plus que certain entachée
De ces vagues au fur et à mesure grandissant
Il y a encore des vies nageant au-dedans
Espérant de ce phare au lointain les trouvant
Et si tout se cueille, des vertes et pas mûres
Et si tout simplement si, ô que c’est dure…