Poète
Vraiment, j’ai l’esprit à la liberté
Vraiment, j’ai le sentiment d’éternité
A la croisée des chemins
J’ai suivi l’entreprise de Rimbaud
Je me fous des conventions et des lois
Un peu mafieux dans l’âme
Je ne supporte pas toujours les familles
Et le sirocco me parle comme si c’était un dieu
A la mine mauvaise, je donne le mépris
Car nul besoin pour moi de glaner leur sourire
Et le charme, si vous m’en faites
Sera rendu comme un festin
Poète, un peu, à l’ancienne des moments de feu
Je suis jeune, j’ai à peine dix-huit ans
Et quand l’heure sonnera je serai nouveau né
Alors vivre reprendra peut-être au même endroit