11 réponses à ce sujet

[max24]

L'homme est prisonnier de ses chaînes. 
Pas de celles de l'esclavage. 
Mais de l'esclavage de la haine. 
Cette vérité a traversé les âges. 
Elle coule dans nos veines. 
C'est notre héritage.

 

Le monde des hommes je le détruirai. 
C'est mon objectif j'irai jusqu'au bout. 
L'humanité je la pourfendrai. 
C'est le précepte du loup.

 

J'attirerai sur moi toute la haine. 
Les hommes seront sous la même bannière. 
Toute résistance sera vaine. 
Je régirai le monde à ma manière.

 

De la haine je serais l'incarnation. 
Le monde entier voudra ma disparition. 
Dans un élan d'audace on me tuera.
La chaîne se brisera.

 

Pour créé un nouveau monde il faut en détruire un autre.

C'est le précepte du loup. 
Je n'ai pas peur j'irai jusqu'au bout

[Victorugueux]

Ton prénom...Est-ce Adolf ? Ton poème ça me rappelle quelques chose

[pigloo]

parce que....."Homo homini lupus"

 

le parallèle entre ce loup qui parle et le mutisme animal de l'homme, assourdi ourdissant sa vengeance.....

[max24]

Nan je n'ai rien contre certaines ethnies :-)

[Victorugueux]

Et pour les moutons ?

[max24]

Les moutons c'est une autre histoire

[Escamillo Cavradossi]

en accord avec le constat en désaccord complet avec le remède

[Victorugueux]

Max 24 quoique tu fasses quoique tu dises

tu restes humain pas un loup, un banal humain

pour les prédateurs, je ne sais pas trop, il faut voir

[max24]

Il n'y a pas de mal :-)

[Jped]

Auerbach, témoin des horreurs de son temps ne disait 'il pas : "Il vaut mieux être consciemment lié à son temps que de l'être inconsciemment"  ?

 L' "héritage " de la haine - magnifique et terrifiante formule-, la fascination de la mort sont à l'œuvre aujourd'hui encore, et nous y avons notre part, ne nous le cachons pas nous non plus. 

[Victorugueux]

Peut être les vieilles haines continuent hier un fou a assassiné froidement et méthodiquement

neuf noirs qui priaient dans une église, cela par un pur racisme

et quand je sais tous les restes de notre passé colonial et entre autres la guerre d'Algérie,

je me dis souvent que le feu de haine du racisme, il couve encore sous la cendre

Que ça soit les français ou les algériens, il y a un truc qui reste et pas résolu

[serioscal]

Il faut encore rappeler peut-être que le je du poème n'est pas le moi de l'auteur. Il faut entendre ce que dit ce je.

Et ici la mise en miroir de l'homme et du loup est admirable, avec cette tendresse pour le loup qu'a toujours le poète (en principe).