Dès lors que tombent les fleurs
Et que rien ne va plus
A quoi bon tout ces pleurs
Et d’ajouter :
- « Si l’on avait sus »
Réinventez donc un contremaitre
Au milieu de votre envie de bien-être
Qu’il puisse à son tour le paraître
En déracinant ces nouveaux plants
Faits de plastiques et de verre blanc
Et qui certain, étouffe à la terre
Son droit de respirer du vert
Pareil pour sa sœur ; la mer…
Et que dire de la banquise
Jadis marquis à l’esquisse
Toute mouillée au cou, maintenant à la dérive
Aussi ;
Dès lors que brûlent les arbres
Et que la pluie cesse d’émettre
A quoi bon toutes ces sirènes
Qui font dire aux toits :
- « Au feu, au feu ! »
Désolidarisez vous donc de ces nuages entachés
Libérez donc vos jambes trop longtemps
Noyés dans la paresse évidente
Savourez désormais le naturel
Comme seul remède pour cette terre malade
de vous
De nous
Tous unis du singulier au pluriel
Car depuis, tous semble partir en l’air
Et que rien ne retient la folie grandissante
L’espoir lui s’affiche en se tordant de rire
En mimant celui qui terrassé par une crise cardiaque
Car aussi du haut du cosmos
Un petit point tourne en ridicule
Se faisant appeler terre malade
Malade
De nous tout simplement