
Jus VI
#1
Posté 22 mars 2007 - 07:03
#2
Posté 22 mars 2007 - 12:38
J’abîme les paysages
Leurs tronçons de neige, leurs climats tièdes
Je les abîme à te courir pour un temps si concentré
Si concentré qu’il dit
C’est la fin – qu’il dit
Sans un battement sans un retard sans terme pour éclore là
Qu’il dise le chemin c’est oublier que je voudrais
Qu’il dise te transposer lecture
Et que tous ses mots
Soient lus à te déshabiller
Sous l’intérieur :
A force de distance, nos incendies prennent corps
Embrasent !
Amplifient sous les flammes les bruits de nuit
Ceux où la douceur toute affamée ne ravit qu’une cendre à la lumière
Dehors encore
La pierre pèse dans le sol comme mot sur ta langue
Assoiffée – respirant dans tes paumes l’eau que l’on boit sur le chemin
Dehors encore
Les capselles cornaquent ce que tu leur rends
Nous nous rendons et nous rendons
Aux herbes leurs vents légers qui les rangent sous l’horizon
Aux femmes leurs cambrures tortueuses qui éteignent chez l’homme la solitude d’une fois
j'ai pas tout pigé (mais faut-il chercher?)
en tous cas bravo pour les deux derniers vers!
#3
Posté 24 mars 2007 - 09:53
Tu t'es vu,
Toi, l'imbu...
#4
Posté 24 mars 2007 - 12:42
Deux vers ?...
Tu t'es vu,
Toi, l'imbu...
aucune condescendance de ma part a souligner que j'avais particulièrement aimé ces deux-là
#5
Posté 02 avril 2007 - 02:22