Onfray ne sait plus dire aux jeunes que: "Mourez";
Il veut leur conseiller, face à la décadence,
D'affecter, en coulant, la grâce et l'élégance;
Alors qu'ils ont vingt ans, des yeux énamourés !
Ils ignorent, pareils à un abbé Mouret,
Le péché; les vertus d'antan sentent le rance;
Et si la politesse, aussi, est déshérence,
Le portable permet de tout resavourer.
Nous les avons faits beaux, cependant, nos enfants;
Des vagues de fierté, de bonheur, des sourires,
Viennent nous envahir en regardant ces faons.
Un chemin où marcher, fuyant fric ou jihad,
Voilà votre destin, et surtout pas mourir:
Rêvez de Renaissance, et faites la Pléiade.