
___L'île___
#1
Posté 31 août 2015 - 07:44
- M. de Saint-Michel, Pas radis et FlorentM aiment ceci
#2
Posté 31 août 2015 - 09:19
Bonsoir Curare,
Pour Et puis pas de problème, il n'en est pas de même pour infinitude qui est la qualité de ce qui est infini, donc déja comment accomplir la qualité d'un élement par essence non réalisé puisqu'il s'accomplit et c'est là que le bas blesse encore plus, c'est une ineptie si tu me permets, je ne vais pas te refaire un cours sur la relativité je suis sûr que tu l'as déjà fait. L'infini ne s'accomplit pas c'est impossible naturellement tout juste peut-on dire que l'on veut s'en approcher, mais il serait plus français et de bon aloi de dire si tu le veux que ' tu feras l'impossible " dans la forme que tu veux c'est égal si la syntaxe est de bonne qualité.
De plus " se fondre de force vitale " n'est pas français par contre l'on peut dire " Se fondre dans la force vitale " sous entendu que l'on peut allez chercher plus de force vitale.
"Abandonner d'autres cieux" je pense que c'est une faute de frappe je pense que tu as voulu dire " Aborder d'autres cieux ".
Merci pour ton partage et ta bonne volonté.
Bien cordialement Tien,
Philippe.
- M. de Saint-Michel, Curare- et FlorentM aiment ceci
#3
Posté 31 août 2015 - 09:49
Bonsoir,
Merci pour cette analyse pertinente -
''Se fondre dans la force vitale''
est-ce que j'ai voulu faire 1 raccourci -
Probablement -
Infinitude - il est tout de même dérangeant ce mot-
C'est 1 prof de math qui m'a interpellé -
en me disant que ce mot ne lui plaisait pas trop -
façon courtoise de me demander de changer
les 2 derniers vers puisqu'ils ont 1 terminaison féminine -
alors que ce sont des rimes masculines que j'aurai du écrire -
Merci - de ce bonheur dans l'analyse Mister Pas radis ! -
#4
Posté 31 août 2015 - 10:00
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#5
Posté 01 septembre 2015 - 08:01
C'est encore un excellent poème que tu nous livres ! J'aime beaucoup sa musicalité et la manière dont elle souligne les sentiments exprimés par tes vers. Le vers "Suivre le fil enfin vestale" en particulier est vraiment splendide !
Comme Pas Radis l'a si justement remarqué, "Et puis" ne semble pas gênant (je l'ai personnellement trouvé très naturel, suffisamment bien amené par le rythme pour éviter l'emphase artificielle qu'il pourrait sinon créer), mais j'ai un peu plus de mal avec "infinitude". Mais peut-être mon jugement est-il biaisé car ce n'est pas un mot que j'aurais spontanément utilisé. Je le trouve très intéressant, notamment par l'opposition accomplir / infini qu'il induit, comme un brin d'irrationnel permettant de finir sur une note très sentimentale (au bon sens du terme), où la réalité s'efface devant sa perception. Cela est renforcé par les sonorités, les trois "i" sonnant comme des points de suspension donnant à ce dernier vers un charmant parfum de rêverie. Par contre, les connotations naturelles de ce mots me semblent véhiculer des images parasites et en première lecture un peu intrigantes. Du coup, je ne sais guère que te conseiller. Mon conseil serait pour l'instant, comme l'a suggéré mon illustre prédécesseur, de le remplacer par un autre mot. Mais peut-être cela est-il dû à ma surprise de lire ce mots plus qu'à sa véritable nature... J'essaierai d'y revenir dès que je trouve un peu de temps, pour te donner un avis plus réfléchi.
- M. de Saint-Michel aime ceci
#6
Posté 01 septembre 2015 - 08:48
Bonjour Florent,
Excellente analyse,
Je ne suis pas trop pour révéler l'intimité profonde d'1 poème
comme on nous imposait de le faire au lycée -
Je me demandais toujours pourquoi on nous faisait croire
de manière extrême - comment fonctionnait la poésie -
j'étais toujours au fond des classes rêveuse, timide gribouillant mes cahiers
je pensais mais si ce poète était ressuscité là
auprès du tableau
Alors je visualisais mon cher Baudelaire,
Se tournant vers le professeur,
lui déclamant avec d'autres vers,
le sens véritable de ses sombres pensées -
Vous êtes formidables -
Je n'ai pas votre patience pour décortiquer
je lis je lis j'engloutis les mots
et parfois je les invente-
mais je ne commente qui si on me le demande -
il faut me demander -
et puis venant de Facebook pour ne pas le nommer
Je ne sais plus liker non plus -
Mais mon âme s'est posée sur ce site d'atterrissage -
Et ma foi tant que je ne suis pas .. effrayée ..
je vole silencieuse de poème en poème -
Merci de me lire -
je vous lis aussi -
Belle journée, j'attends la pluie qui ne vient pas -
Voilà Curare,C'est un poème libre que tu finisses sur quatre rimes féminines cela peut-être une démarche déterminée pour te démarquer.Alors cela pourrait donner si tu veux :Suivre le fil enfin vestaleEn se troublant de plénitudeAux confins de ma certitude.Bien à toi,Philippe.
Dans ce poème je dis 'elle '' aussi j'aurai du mal avec 'ma certitude' sauf pour 1 explosion finale qui me mettrait à découvert sourire -
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#7
Invité_Un autre moi_*
Posté 01 septembre 2015 - 09:29
Le mot "infinitude", et l'idée que cette infinitude soit accomplie, ne me gênent pas le moins du monde. En tout cas je n'y vois pas de contradiction. Et la juxtaposition de ces deux mots n'est pas plus choquante que bien des images poétiques (ou prétendument telles).
Si l'on a peur des paradoxes, mieux vaut renoncer à chercher la vérité (peu importe qu'elle soit unique et/ou atteignable).
Je pense pour ma part que la notion d'infini est loin d'être irrationnelle au plan de la pensée : le concept en est bien utile à de nombreuses démonstrations (mathématiques, physiques, etc.). Il va de soi que je ne parle pas des nombres rationnels, exprimables par des fractions. Par ailleurs, pour quelque chose qui n'existe pas, l'infini a rendu de bien fiers services à la pensée humaine (calcul infinitésimal, limites, pour prendre des exemples simples...).
Que l'infini (qu'un infini) ne soit pas atteignable ne l'empêche pas d'exister. D'abord comme un but (concept, donc, toujours), et ensuite parce que si l'on cherche à échapper un peu à sa nature humaine, il faut bien envisager que certains concepts dépassent la portée humaine. L'infini est un excellent candidat, et une idée romantique en diable.
Tout cela posé, je n'aime pas la sonorité du mot "infinitude" mais c'est personnel. Je crois qu'il est à peu près impossible de conseiller quelqu'un dans le choix de ses mots pour un poème, ou bien l'on est dans l'étude de cas, et le résultat n'est plus de la poésie (c'est ma conception de la chose, je la sais d'avance très contestable, je n'en changerai pourtant pas de sitôt). Si je devais apporter mon grain de sel, j'écrirais toutefois "Où s'accomplit l'incomplétude". Parce que je suis un sale gosse, que l'idée reprend à peu près celle du vers précédent ('Se troublant de plénitude' : quasi oxymore, très joli), et que cette expression très dérangeante exprime peut-être bien cette idée de cycle de l'inachevé (c'est l'amour, mademoiselle). Cette formulation est également un cycle à elle seule, et les sonorités y sont rondes (pour ma 'synesthétique' personnelle).
Consciemment ou pas, le verbe accomplir charrie l'idée d'un ordre qui s'applique. La complétude impossible, c'est notre malédiction.
- FlorentM aime ceci
#9
Invité_Un autre moi_*
Posté 01 septembre 2015 - 10:07
Maurane + Lara Fabian ?
Il ne fallait pas.
Vraiment, il ne fallait pas.
#10
Posté 01 septembre 2015 - 10:14
Le mot "infinitude", et l'idée que cette infinitude soit accomplie, ne me gênent pas le moins du monde. En tout cas je n'y vois pas de contradiction. Et la juxtaposition de ces deux mots n'est pas plus choquante que bien des images poétiques (ou prétendument telles).
Si l'on a peur des paradoxes, mieux vaut renoncer à chercher la vérité (peu importe qu'elle soit unique et/ou atteignable).
Je pense pour ma part que la notion d'infini est loin d'être irrationnelle au plan de la pensée : le concept en est bien utile à de nombreuses démonstrations (mathématiques, physiques, etc.). Il va de soi que je ne parle pas des nombres rationnels, exprimables par des fractions. Par ailleurs, pour quelque chose qui n'existe pas, l'infini a rendu de bien fiers services à la pensée humaine (calcul infinitésimal, limites, pour prendre des exemples simples...).
Que l'infini (qu'un infini) ne soit pas atteignable ne l'empêche pas d'exister. D'abord comme un but (concept, donc, toujours), et ensuite parce que si l'on cherche à échapper un peu à sa nature humaine, il faut bien envisager que certains concepts dépassent la portée humaine. L'infini est un excellent candidat, et une idée romantique en diable.
Tout cela posé, je n'aime pas la sonorité du mot "infinitude" mais c'est personnel. Je crois qu'il est à peu près impossible de conseiller quelqu'un dans le choix de ses mots pour un poème, ou bien l'on est dans l'étude de cas, et le résultat n'est plus de la poésie (c'est ma conception de la chose, je la sais d'avance très contestable, je n'en changerai pourtant pas de sitôt). Si je devais apporter mon grain de sel, j'écrirais toutefois "Où s'accomplit l'incomplétude". Parce que je suis un sale gosse, que l'idée reprend à peu près celle du vers précédent ('Se troublant de plénitude' : quasi oxymore, très joli), et que cette expression très dérangeante exprime peut-être bien cette idée de cycle de l'inachevé (c'est l'amour, mademoiselle). Cette formulation est également un cycle à elle seule, et les sonorités y sont rondes (pour ma 'synesthétique' personnelle).
Consciemment ou pas, le verbe accomplir charrie l'idée d'un ordre qui s'applique. La complétude impossible, c'est notre malédiction.
Bonjour un autre moi,
Je crois que le paradoxe s'installe quand tu t'écoutes faire du vent, j'ai explosé de rire quand j'ai lu et que je n'en croyais pas mes yeux, je te cite si tu me le permets "" pour quelque chose qui n'existe pas, l'infini a rendu de bien fiers services "". Au secours ! Là c'est clair, c'est très poétique, mais se sera très extraordinaire si quelqu'un trouve le moyen d'en tirer de la cohérence. Fort heureusement il y a " l'irrationnelle ", nous sommes sauvés !
Au fait essaye de toucher le mur avec un logarithme népérien ........
J'en ai une petite pour toi afin de te montrer que le résonnement par l'absurde ne date pas d'aujourd'hui, celle-là vient de Pythagore ce n'est pas d'hier :
Trois types vont au restaurant
Ils payent leur repas chacun 10 euros
La patronne de l'endroit qui les aime bien redonne 1 euro à chacun des garçons
Et encourage la serveuse en lui donnant 2 euros.
Alors maintenant le calcul; chaque client ayant payé 9 euros plus les 2 euros de la serveuse.
Cela donne (9x3)+2=29 ou est passé l'euro qui manque ?????
Bon, gentil poète j'ai usé de mon droit de réponse très poliment, je n'ai pas envie de rentrer dans une polémique surréaliste et stérile alors restons en là tu nous rendras un fier service en nous évitant de me faire perdre du temps qui m'est précieux, à l'évidence je ne répondrai plus à ceci.
Tu as toute mon amitié, bien cordialement Tien,
Philippe.
#11
Posté 01 septembre 2015 - 10:25
Ce n'est que septembre,
j'imagine le printemps . . sourire -
Remarquez ici il fait encore 28°. .
La polénique, pardon la polémique
Euh oui - 1 forum de poésie qui tend vers la théorie
et la philosophie, quel régal -
(il me semble que le problème c'est le pourboire qui ne sort pas des 30 € mais n'étant pas matheuse ni mathée j'ai oublié la réponse - à vous lire cher Philippe - j'attendrais sans googler -
- FlorentM aime ceci
#12
Invité_Un autre moi_*
Posté 01 septembre 2015 - 10:39
@ Pas radis
Grand bien te fasse, si tu as pu rire.
Je te laisse ton amitié qui ne me chaut guère, et tes sarcasmes qui te situent assez.
Qu'est-ce qui te fonde à croire que c'est à toi que je réponds, de toute façon ? Par quel mystère fais-tu valoir un droit de réponse à ce qui ne t'est pas destiné ?
Si tu veux des paradoxes, va donc discuter avec Zénon (tu lui montreras ton népérien).
Si tu veux parler sciences, je ris d'avance. Ton rapprochement de l'infini avec la théorie de la relativité (restreinte, générale ? régale-nous... Un petit topo sur la géométrie non euclidienne, monsieur Riemann ?) est à mourir de rire, et je crois qu'en guise de vent, tu en brasses du cosmique. Bientôt des aurores boréales en France...
La masse courbe l'espace-temps. Fort bien.
Un boulet tente de courber l'épate et le sens. Hum, je m'assieds, et je regarde...
#13
Posté 01 septembre 2015 - 10:43
Il y a 3 ans, je me suis enfuie . .
#14
Posté 02 septembre 2015 - 08:04
Il y a 3 ans, je me suis enfuie . .
Comme je te comprends ! Ce site voit régulièrement fleurir nombre de débats qui malheureusement tournent vite en querelles d'égos mâtinés d'attaques personnelles... Heureusement, il regorge aussi d'excellents poèmes et de discussions forts intéressantes.
À la réflexion, j'aime bien ce mot "infinitude", et trouve qu'il termine le poème d'une fort belle manière. J'entends les arguments (à mon sens, fort pertinents) de Pas radis (que je salue au passage^^) et je pense que ce qu'il soulève explique pourquoi ce mot me gênait un peu en première lecture. Mais je vois la poésie comme quelque chose de plus éthéré, suggérant plus qu'elle ne dit et intéressante dès qu'elle invite à penser, qu'elle caresse l'imaginaire, sans nécessairement user d'images précises. En ce sens, "Où s'accomplit l'infinitude." me semble un très bon vers.
En tout cas, merci encore pour ce très joli poème !
- Pas radis aime ceci
#16
Invité_sacaab_*
Posté 05 septembre 2015 - 07:37
Bonjour Curare,
le Bonjour aussi aux autres participants,
merci pour cette belle poésie.
comme il y a déjà débat, je n'ajouterai que le sentiment d'un gâchis lorsqu'il s'agit de décortiquer un mot ou un texte.
qui sommes-nous pour avoir la science infuse ou pas, qui de toute façon n'est que l'expression de quelques uns, face à quelques autres?
le mot infinitude se conçois, lové entre la solitude et le sentiment d'infini qu'elle suggère ... bien sûr, ce n'est qu'une simple approche de profane,
mais lorsque l'on pose un mot sur le velours d'un poème, il est de ceux choisis par l'émotion, et celle-ci fait loi.
merci encore, très beau texte,
amicalement.
- FlorentM aime ceci