François Villon
(sonnet acrostiche décasyllabique)
Frères humains, qui après lui vécûtes,
Remémorez-vous les vers du poète ;
Au fond d’un livre, retrouvez l’esthète.
N’oubliez Villon, que tous vous connûtes.
Ce fut un jouisseur, faiseur de culbutes ;
On peut le dire, que ce fut une bête !
Il craignit souvent de laisser sa tête
Sur un billot rougi, aux formes brutes.
Voleur, détrousseur, coureur de chemins,
Ignoble tueur frère d’assassins,
Le poète, vil, ainsi préfigure
Lacenaire__ qui, disciple lointain,
Ourdit le mal entre chaque quatrain__
Nourrissant ses vers de sa vie impure.
9 septembre 2015
écrit en décasyllabes, comme le faisait Villon