La pauvre proie des flammes
#1
Posté 04 octobre 2015 - 06:01
#2
Posté 05 octobre 2015 - 03:54
Prenant et beau.
De belles trouvailles qui savent souligner -la détresse-,-la solitude-, l'immensité de la solitude ...
De ces déserts intérieurs,- sans retour.-.
"Il était un chasseur toujours bredouille, parce qu’il avait toujours un temps de retard, et parce que le bruit de ses pas le trahissait : juste avant son arrrivée, les oiselles s’envolaient dans un bruissement d’ailes qui ressemblait à des rires.
- FlorentM aime ceci
#3
Posté 06 octobre 2015 - 07:52
Merci Hasia.
Et il y un autre thème que la solitude même...
#4
Posté 09 octobre 2015 - 12:31
Oui, bien sûr ... le hamster!
Solitude sans retour et ...
Cette course sans fin, après le paraître afin d'atteindre l'être ...
L'être profond, avec cette kyrielle d'émotions et ses ressentis-
.
Au final, une certaine misère affective dont il ne peut se défaire, et qui le prive des plus beaux moments de sa vie...
En fait, c'est comme s'il avait peu à peu, construit un mur autour de lui.
Ce qui, risquait bien, tôt ou tard, de se refermer sur lui-même.
hasia
#5
Posté 07 février 2017 - 09:21
En fait, c'est comme s'il avait peu à peu, construit un mur autour de lui.
Ce qui, risquait bien, tôt ou tard, de se refermer sur lui-même.
C'est effectivement ce qui a fini par arriver.
(Ce pourquoi je ne veux pas finir comme lui...)
#6
Posté 19 février 2017 - 07:02
portrait foncé de l'être
dans ces tonalités sombres et ternes (pour ne pas dire misérabilistes)
empruntées à la palette des Mangeurs de pommes de terre (par exemple)
entre vert dévonien et lent marron : p
j'ai lu avec intérêt _plusieurs fois
et sais-tu ce que je me suis dit ?
qu'on avait envie d'ouvrir la fenêtre
de saigner l'orange de l'orangeraie
de planter le bonhomme dans l'orangeraie
pour qu'il s'enivre de printemps
>>> lui expliquer qu'on peut se battre, un peu, contre toutes les fatalités
me demandant si c'était peut-être le début d'une nouvelle ?
ça devrait . . …
_le sujet en vaudrait largement la peine
bien à toi : )
- le hamster et AURE aiment ceci
#8
Posté 19 février 2017 - 09:29
portrait foncé de l'être
dans ces tonalités sombres et ternes (pour ne pas dire misérabilistes)
empruntées à la palette des Mangeurs de pommes de terre (par exemple)
entre vert dévonien et lent marron : p
j'ai lu avec intérêt _plusieurs fois
et sais-tu ce que je me suis dit ?
qu'on avait envie d'ouvrir la fenêtre
de saigner l'orange de l'orangeraie
de planter le bonhomme dans l'orangeraie
pour qu'il s'enivre de printemps
>>> lui expliquer qu'on peut se battre, un peu, contre toutes les fatalités
me demandant si c'était peut-être le début d'une nouvelle ?
ça devrait . . …
_le sujet en vaudrait largement la peine
bien à toi : )
Misérabiliste, je ne sais pas. Réaliste, je pense. Enfin, c'était ce que j'en ai su, moi.
J'aime ton message d'espoir à la fin. Malheureusement, il n'a pas pu en profiter, il n'est plus. Ce pour quoi, je viens de prendre conscience de l'importance de réfléchir avec un thérapeute (nous avons partagé la même enfance, la même parentalité... )
Le début d'une nouvelle, c'est une idée. Mais pas facile. Des questions morales se posent...
il y aurait
fort à dire
mais tu me connais
;-)
Tu peux dire... Et si tu veux, en privé (lâche-toi...)
#9
Posté 20 février 2017 - 03:08
Beau texte sur l'aliénation au désir, sur l'amertume. Une sorte de personnage houellebecquien ?
#10
Posté 20 février 2017 - 09:32
Un personnage réel, hélas (mais selon mon angle de vision...)
#11
Posté 21 février 2017 - 10:21
Je pense que les personnages de Houellebecq sont très 'réels'
Je parle de personnage, car c'est romancé, je ne savais pas que c'était quelqu'un de ta connaissance.
En tous cas, texte fort, peut-être un peu trop 'résumé' malgré tout. Ce pourrait être le point de départ d'une nouvelle ?