C’est le doux visage du rien qui me fascine,
Au-delà de toutes mes promenades.
Quand la route se brise, quand le temps se disloque,
Quand le paysage surgit du néant primordial,
C’est là, enfin, que je vois les mains de Dieu.
J’arrive à cet amphithéâtre de pierre,
Désert, planté au beau milieu de la jungle…
Tous mes souvenirs s’évanouissent.
Je n’ai plus de passé, j'ignore que le futur existe.
Mon regard est vierge.
Il faut pouvoir atteindre le vide, le vrai,
L’éternelle transparence,
Pour sentir l’haleine de Dieu.
Une fraction de seconde seulement !
Derrière le rideau de la tristesse.
Derrière la beauté des choses.