Ruisselle d’une lame aux flambeaux dérouleurs
L’indicible prison d’insonore carnage,
S’écriant que l’amer et la cible d’orage
Crèvent en effritant les mortelles chaleurs.
Un écho tyrannique, écorché d’île en songe
Avironne l’écho sans ramer à l’enfer
Et maudit de ses vœux son carrosse de fer
Étiré de rapace arraché qui le ronge.
Vieillissant sous les coups d’une galère lasse,
L’éternité s’éteint de mourantes douleurs
Et me laisse sombrer dans un rêve de glace.
Les cheveux grisonnants de ce monde me quittent,
Pulvérisés d’un coup de flammes érudites,
Éclaboussant les cieux d’un sanglot de couleurs.