
Derrière la salle de bain
#2
Posté 22 octobre 2015 - 11:35
superbe,
j'y reviendrai.
- elmorabethi et M. de Saint-Michel aiment ceci
#3
Posté 23 octobre 2015 - 05:13
Empoignant
et tragique...
hasia
- elmorabethi et M. de Saint-Michel aiment ceci
#4
Posté 23 octobre 2015 - 10:41
un art très oratoire, on vous imagine aisément sur scène déclamant ce texte.
- elmorabethi et M. de Saint-Michel aiment ceci
#6
Posté 23 octobre 2015 - 06:10
Comme l'ont fort justement souligné mes prédécesseurs, ce poème recèle et dévoile une immense force, un poids qui pour n'être que psychologique n'en est pas moins lourd. Et votre écriture, d'apparence humble et pourtant -d'autant que je puisse voir- finement travaillée en souligne l'abyssale portée.
- elmorabethi et M. de Saint-Michel aiment ceci
#7
Posté 24 octobre 2015 - 06:57
Toute la force de ce texte est concentrée sur les contours
Comme les yeux de la mémoire ou les ocelles du papillon
/ ‘’ sans paupières ‘’
'' Derrière…'' il y a un avant, un après, une fuite, des murs,
des sur-faces / On s'y cogne
Un cloisonnement / des à-côtés
/ hors devenus centres /
force autistique (repli sur soi)
Ce qu’il voit lui appartient / flashs
voir / appartenir / va –et-vont
- elmorabethi et Escamillo Cavradossi aiment ceci
#8
Posté 24 octobre 2015 - 12:58
je reviens, désolée pour le retard : )
salle de bain, pièce rapide des matins
lieu intime, intérieur, fermé
où l'on ne séjourne que peu
_où l'on s'enferme aussi parfois
refuge,
et miroir pour se voir
écho des vérités nues
ici -'derrière' la salle de bain
de nuit, le texte m'avait aspirée dans l'oeil du siphon
spirale de pensées, muettes mais clamées
téléchargées mais _en boucle
séquestrées mais dans leur bocal,
-pulse & repetition, entre vortex et vacuité (j'aime ça)
vertige fuyant par la fissure
à papillon mental
la bête parle, part, et part comme les autres
lu de jour, la nudité des phrases longe la scène à circuit fermé
puis la referme
_sur l'oeil
et son vitreux fermoir ouvert
c'est rouge ouvert,
puissant.
- elmorabethi aime ceci
#9
Posté 25 octobre 2015 - 10:20
Étreinte
persistante
de ce texte
fort
spirale
de solitude
grise
- elmorabethi aime ceci