
Que lisez-vous ?
Débuté par Baptiste, déc. 13 2007 02:34
74 réponses à ce sujet
#61
Posté 06 mars 2008 - 12:05
"Le mur" de Jean-Paul Sartre
#62
Posté 10 mars 2008 - 11:45
"Eau amère" de Luigi Pirandello
Ed. Gallimard coll Folio N°4672
Isbn 978-2-07-034955-5
(Collection Folio à 2 euros comme Librio)
Ed. Gallimard coll Folio N°4672
Isbn 978-2-07-034955-5
(Collection Folio à 2 euros comme Librio)
#63
Posté 11 mars 2008 - 01:30
à rebours.
#64
Posté 11 mars 2008 - 12:40
"L'elfe de la rose" Hans Christian Andersen
Ed Gallimard collection folio N°4192
Isbn 978-2-07-030771-5
Ed Gallimard collection folio N°4192
Isbn 978-2-07-030771-5
#65
Posté 11 mars 2008 - 05:55
Et puis Céline est mort. 1er juillet 1961. (...) Sa mort, hélas, tombait mal. J'étais trop occupé à traverser le désert des lectures recommandées, fortement prescrites par la Faculté. Gide, Sartre ou Camus fermaient l'horizon. Il aurait fallu déblayer. C'était trop pour un seul homme, surtout adolescent. Sartre et Camus principalement existaient de toute éternité pour me dissuader d'aller voir ailleurs, de laisser ma curiosité s'égarer dans des régions malsaines et des fréquentations douteuses. C'étaient moins des philosophes ou des romanciers que des mesures préventives. On les avait mis en place, après-guerre, pour régler le problème crucial de la sécurité en milieu littéraire. Ils n'écartaient pas tous les risques, bien sûr, ils n'empêchaient pas tous les accidents, mais ils allaient dans le bon sens. Grâce à eux, déjà , l'art d'écrire s'embarquait discrètement du côté de l'aide humanitaire. Le reste de la société devait suivre, il fallait y travailler. Et puis, si on avait quelque goût pour les rébus pas drôles sans énigmes cachées à la clé, il y avait encore le « nouveau roman ». Quant à l'analgésique poétique, il survivait bravement sous le nom de surréalisme. Grâce à Breton ou Eluard, le poème, ce médicament de confort du grand hospice culturel occidental, se parait d'atours rebelles, extrémistes et modernes, bien faits pour séduire les futurs cadres de la social-démocratie spectaculaire, les communicateurs lyriques du monde de demain.
Muray
Muray
#67
Posté 11 mars 2008 - 08:03
haha
#68
Posté 11 mars 2008 - 08:12
enfin moi j'n'ai ni le courage ni l'envie de faire des émeutes dans la rue; mais la vérité me semble être là , tout de même. parole de littérateuuur.
#69
Posté 11 mars 2008 - 08:19
Ba si "le grand mouvement historique" (c.a.d. la grande émeute des pauvres ?) se produit, tu n'auras pas le choix d'être spectateur.
#70
Posté 12 mars 2008 - 12:49
je n'ai pas dit le contraire.
#71
Posté 12 mars 2008 - 06:40
Je cherche à lire les guides du routard inexistants.
#72
Posté 13 mars 2008 - 06:26
Ce matin j'ai lut l'intégrale des watchmen d'alan moore 
à la coop de Harvard, ça m'a pris 4 heures constantes. J'ai vécu certains moments, deux ou trois, dans des sortes d'hallucinations de 5 minutes, c'est indéniablement bien fait, des passages m'ont fait penser à Maldoror (l'histoire de pirates qui est un comic dans le comic).
Une librairie n'est pas différente d'une bibliothèque.

à la coop de Harvard, ça m'a pris 4 heures constantes. J'ai vécu certains moments, deux ou trois, dans des sortes d'hallucinations de 5 minutes, c'est indéniablement bien fait, des passages m'ont fait penser à Maldoror (l'histoire de pirates qui est un comic dans le comic).
Une librairie n'est pas différente d'une bibliothèque.
#73
Posté 13 mars 2008 - 07:12
y'a une série qui a l'air excitante de lui : la ligue des gentlemen extraordinaires.
#74
Posté 16 mars 2008 - 06:59
"L'impatience de vivre était grande, le dégoût s'appliquait à toutes les formes de la civilisation dite moderne, à son fondement même, à la logique, au langage, et la révolte prenait des formes où le grotesque et l'absurde l'emportaient de loin sur les valeurs esthétiques. Il ne faut pas oublier qu'en littérature une sentimentalité envahissante masquait ce qui était humain et que le mauvais goût à prétention élevée s'étalait dans tous les domaines de l'art, caractérisait la force de la bourgeoisie en ce qu'elle avait de plus odieux."
#75
Posté 16 mars 2008 - 08:16
"et l'on se demande à présent si étant donné l'état actuel de notre conscience, de notre sens de la vérité, ce jeu est encore licite, encore intellectuellement possible, si l'on peut encore le prendre au sérieux, si l'oeuvre en tant que telle, comme création se suffisant à elle-même, offre encore un rapport légitime avec l'incertain, le problématique et l'absence d'harmonie de nos actuelles conditions sociales, si toute apparence, fût-ce la plus belle, et précisément la plus belle, est devenue aujourd'hui un mensonge. "