
Que lisez-vous ?
#31
Posté 18 janvier 2008 - 09:50
#32
Posté 19 janvier 2008 - 12:29
#33
Posté 19 janvier 2008 - 05:05
#34
Posté 20 janvier 2008 - 07:41
Histoire de l'eternite
#35
Posté 20 janvier 2008 - 10:14
Aldous Huxley
#37
Posté 25 janvier 2008 - 10:31
Sinon dernièrement : Poésies de Phillippe Jaccottet ! Coup de coeur.
Pour l'extrême humilité. Pas voyant, pas voyeur, simple regardant, simple extracteur d'unité dans le chant simple de la diversité naturelle, de la nature. Eloge honnête de la nature, lumière, oiseaux, plantes, paysages, la nature n'est plus l'objet du poète pour sa création (utiliser la nature pour parler d'autre chose). Philippe rend la nature à ce qu'elle est, et lui rend grâce. Avec respect. On pourrait sentir une divinité. Comme si Dieu ne s'exprimait que dans l'extrême dépouillement de son explication. Ne s'exprimant que par l'ensemble de la création. Philippe n'en donnant que des touches, et quelques liens qui les unissent. D'ailleurs parle-t-il de Dieu ? Qui de nous deux l'a évoqué ? Il parle beaucoup de lumière (et d'ombres) sans médire car toujours d'amour. Il ne s'agit peut-être que de lumière...
#38
Invité_Nono59_*
Posté 27 janvier 2008 - 03:29
La prophétie des Andes de James Redfield
C'est tout moi ça
Nono
#39
Invité_zara_*
Posté 27 janvier 2008 - 09:29
Fo lire Nietzsche, Cioran et encore bien d'autre, on épuisera pas tout...
#40
Posté 28 janvier 2008 - 07:03
Charb, La France qui se lèche tôt
Vladimir Zagreba, Chameau volant
Emily Dickinson, Car l'adieu, c'est la nuit
Pierre Boulez, Leçons de musique
Alain Vircondelet, La poésie fantastique
#41
Posté 28 janvier 2008 - 06:12
#42
Invité_Haïgu Maya_*
Posté 29 janvier 2008 - 10:35
#43
Posté 29 janvier 2008 - 07:14
je me singularise par le simple fait que je m'intéresse moins au langage qu'au
monde. Je suis fasciné par les phénomènes inédits du monde dans lesquels nous
vivons et je ne comprends pas comment les autres poètes arrivent à s'y soustraire :
vivent-ils tous à la campagne ? Tout le monde va au supermarché, lit des magazines,
tout le monde a une télévision, un répondeur... Je n'arrive pas à dépasser cet
aspect des choses, à échapper à cette réalité ; je suis effroyablement perméable au
monde qui m'entoure.
De cette perméabilité témoignent ses poèmes : rentrer à la maison et composer
un code, boulevards inondés de téléphones portatifs, paquets de mouchoirs Ã
moitié entamés, ce sont des éléments qui situent la poésie de Houellebecq. Mais
sa singularité va au delà de ces signes, reconnaissables sans doute dans d'autres
écrivains de notre époque. Ces signes ne suffisent pas, il ne s'agit pas uniquement
de solliciter les mots, mais le rêve qu'ils déclenchent. Et il est indispensable
qu'un poète tire sa matière poétique du monde qui l'entoure et auquel il
appartient. Contre l'idée que la poésie, et la littérature, sont un travail de la
langue ayant pour but de produire une écriture, il énerve les poètes, surtout
depuis qu'il est aussi romancier. De son côté il ne conçoit pas qu'on puisse
écrire uniquement des poèmes, déplore cette tendance au jeu et au lettrisme Ã
laquelle il est rare que les poètes de notre siècle résistent.
http://www.uv.es/~dp.../B/L_Casado.pdf
[..] La trajectoire symbolique du poète de nos jours serait celle d'Icare se
lançant dans l'inaccessible jusqu'à brûler ses ailes pour retomber de tout son
poids dans la réalité et apprendre à articuler l'infini avec la finitude, se contenter
du manque d'espoir pour continuer à attendre. [..]
#44
Posté 30 janvier 2008 - 04:26
#45
Posté 01 février 2008 - 04:41
#46
Posté 04 février 2008 - 05:58
#47
Posté 09 février 2008 - 09:41
éd. Denoël : collection : Folio (n°2688)
Isbn 978-2-07-039278-0
#48
Posté 12 février 2008 - 01:27
Freud, "Psychopathologie de la vie quotidienne". On croit connaître Freud et puis... on se laisse prendre par son talent de conteur. Une merveille.
#49
Posté 12 février 2008 - 01:30
Fastoche !Si je pouvais te bannir je le ferais.
Y'a qu'Ã demander

#50
Posté 12 février 2008 - 08:46
http://www.philo5.co...e_OntDitSur.htm
Personne connaîtrait une sorte de 'Vie de Diogène' ?
Je connais une "vie des philosophes" de Diogène Laerce où il parle d'un autre Diogène. C'est excellent à lire : il parle de toutes sortes de choses qui n'ont rien de philosophique.
#51
Posté 13 février 2008 - 03:27
#52
Posté 14 février 2008 - 04:25
Renaud Camus.
#53
Invité_Nono59_*
Posté 14 février 2008 - 07:23
Même plus la force quant à moi de monter sur l'armoire.
Nono

#54
Posté 14 février 2008 - 10:39
#55
Posté 15 février 2008 - 11:27
Je lis tout ce que je peux trouver...
Comme "Les romans de la rable ronde" de Chréthien de Troyes. Oui, je sais, ça ne nous rajeunit pas...
#56
Posté 15 février 2008 - 07:33
Sébastien Brant, La nef des fous (1494)
et puis pour faire plus contemporain
Alain Robbe-Grillet, Un roman sentimental (2007)
#57
Posté 23 février 2008 - 07:19
Et puis les psaumes.
#58
Posté 25 février 2008 - 05:14
Ha le choc est trop fort j'ai refermer le livre sinon je le lirais d'une traite et je tomberais raide mort. OU pire ! Vivant !
#59
Posté 25 février 2008 - 06:13
mais ya des passages chauds pour ceux qui connaissent mal les Ecritures. (comme moi)
Bloy parle en filigrane d'une théorie des Symboles, assez abstrait, enfin jaurai aimé quil la developpe plus.
Enfin bref c'est magnifique ce livre.
"Ce style en débâcle et innavigable qui avait toujours l'air de tomber d'une alpe, roulait n'importe quoi dans sa fureur. C'étaient des bondissements d'épithètes, des cris à l'escalade, des imprécations sauvages, des ordures, des sanglots ou des prières. Quand il tombait dans un gouffre, c'était pour ressauter jusqu'au ciel. Le mot, quel qu'il fût, ignoble ou sublime, il s'en emparait comme d'une proie et en faisait à l'instant un projectile, un brûlot, un engin quelconque pour dévaster ou pour massacrer. Puis, tout à coup, il redevenait, un moment, la nappe tranquille que la douce Radegonde avait azurée de ses regards."
#60
Posté 02 mars 2008 - 10:19