Après
La porte de mon rêve a claqué d’un coup sec,
Emporté dans un vent ta citrouille magique,
Enfoncé l’univers devers le nostalgique,
Et ma plus chère étoile aussi loin qu’un parsec.
Le réel déformé par un méchant codec,
A balancé mon cœur au fond de la panique
Envoyant au passé cette mémoire unique
Pour me laisser si seul qu’aux ruines de Baalbek.
Mais ton essence pure enveloppait mon âme
Des plus beaux souvenirs prodigués par ma dame :
Les éclairs de tes yeux, les notes de ta voix…
Et surtout ta bonté, dont tu me sais adepte
Étouffe sous la peur et ses gênants convois :
Elle donne toujours, jamais elle n’accepte.