Savourer l’inconnu pour tisser ma couronne
Sur les pas d’une plume où trépasse le temps
Pour semer l’avenir éperdu si longtemps,
Plongé dans l’océan que l’étoile environne :
L’harmonie envolée aux volages éclats
Ruisselle d’une lame aux flambeaux dérouleurs
Éclaboussant les cieux d’un sanglot de couleurs,
D’alcôve de la chose et roses chocolats ;
L’infini à la longue éternise l’édile
Envieuse du vent virulent qui voulait
Dessiner une rive où s’étire l’idylle
Et l’affin véridique en ses dix cathédrales
Vient du verbe volé aux sereines australes
Savourer l’inconnu d’un nuage de lait.