Le portrait d'Esther
Tel un brin d'innocence plongé dans l'absolu,
Un zeste atemporel de sépia te nimbe,
Une touche d'indolence mettant tes yeux à nu,
J’appareille, sans détour, pour leurs obscurs limbes.
Je savoure, au retour de cette douce catabase,
Un sourire où l’Éden s'engeôle dans tes lèvres,
Tes fossettes, non contentes d'embellir leurs bases,
Qui ruissellent vers un chant de boucles amébées.
Cette beauté
Ne connaît point la trêve.