Il avait le courage, de pouvoir se lever
Il possédait la rage, de combattre les faits
Les aurores l'appelaient, sa journée commençait
Sa famille l'aimait, son travail l’épuisait
Mais quand un matin noir, au détour d'un café
Il apprend qu'au travail, il ne peut plus aller
Sa femme et ses enfants, peuvent alors le quitter
laissant son sang souciant, que ses cent jours se cessent
Son statut l'isolait, de la plèbe apeurée
Ses connaissances manquaient, il ne put les trouver
Et quand à la famille, l'honneur les a déliés
Le laissant seul brisé, en linceul costumier
Sans travail, sans moral, son travail sans morale
L'a infecté des tiques, les tiques de l’éthique
Le privant des valeurs, des amis de valeur
Isolant sans projet, l'insolent en rejet
Il rentre ainsi chez lui,
le train passant sur lui...
On est dans les esprits, que de ceux qui en ont
L'or ne peut dans son prix, garantir des amis
Si dans leurs opinions, ils cherchent l'ascension
Le mérite n'existe pas.