Réflexions sur l’image et le verbe poétique
Sans vouloir croire aux formules magiques émancipatrices, l’écriture, elle est tout de même plus proche de la vérité, et sans vouloir essayer de jouer les prophètes de demain, le temps de l’écrit, il est plus long et plus lourd de sens, l’image, c’est le domaine de cette icône qui est désirée, Le temps de cerveau, il est modifié par des images, cela me rappelle des passages qui sont dans l’Apocalypse, où Jean parle de boîtes parlantes ou d’idoles sans âmes, parfois un rien de beauté, cela vous plonge en adoration, et parfois nous faisons de longs poèmes amoureux sur une image, si l’image est un condensé de l’information, c’est bien son but, mais résumer un homme, à une vie et à une image, c’est aberrant, les images les plus chargées, ce sont des fleurs comme la rose, ou un objet d’adoration, comme une icône, ou bien un symbole religieux, y aurait-il quelques choses à dire sur la poésie et tous les poètes, le poète ? Il est juste un médium, un regardeur, un individu qui perçoit, verrais-je un jour ou l’autre, un poète passer de nouveau à la télévision, les poètes ? Ils ne sont pas médiatiques et ils sont parfois ennuyeux, peut-on espérer qu’un jour les humains, ils redeviennent simplement humains, j’ai plus de mal avec les gens connectés qu’avec les S.D.F. qui vivent dans la rue, je ne vois que l’absence de ces regards plongés dans leurs portables. Oui ! Cela me fait peur ! Je n’ai jamais cru que les médias de masses, ils s’individualiseraient dans les connexions, la TV, sans doute est-elle morte à cause de la publicité, mais les smartphones ce n’est pas mieux, de nos jours les poètes ils doivent savoir où sont les regards et aussi la lecture qui porte les poèmes.