Inquiète et seule, hermétique à l'été
Je dévale de mon cœur imparfait
Le mont solide de la croyance
Qui meurt.
Que ne suis-je légère et les lèvres concaves,
Un saut dans les fougères, un baiser plein d’octaves ?
Ni son ni éclairage ni liberté sauvage
Dans sa cage trop petite mon cœur cherche mouillage.
Choisis ta mort, mon cœur, mets fin au paysage
Dont l’infinie surface suppose d’infinis heurts !
J’ai trois mille terreurs, trente-deux ans et une sœur,
Et je ne peux souffrir le chahut de cette heure.
Quelques pétales tombés sur ma table de chevet,
Une rose qui a été amplifie mes pensées.
Alors que l’été d’or continue son entrée
Je trouve difficile d’être sensée.