Sonnez à cette porte et que le diable emporte
Vos rimes et vos vers que je porte à l'envers
Et qu'importent mes pas si toujours de travers
Je marche entre les murs de vos corps en cohorte
Sortez des trous à rats rampez courez cloportes
Vers les sommets du verbe avant qu'un triste hiver
Fasse de vous la chose où copulent les vers
Qui se gaussent toujours de vos amours bien mortes
Et toi sombre poète attends que la nuit sorte
De cette dépendance au bout de l'horizon
Entre le rouge sang et le bleu si profond
Attends n'espère pas elle ne sera forte
Que si ton feu primal traverse l’Achéron
Pour reprendre à Hadès la vie que le temps rompt

Sonnez à cette porte
#1
Posté 22 août 2016 - 09:12
- Esterina, M. de Saint-Michel, Thomas McElwain et 1 autre aiment ceci
#2
Posté 22 août 2016 - 01:31
- Thomas McElwain aime ceci
#3
Posté 23 août 2016 - 01:03
Bravo et merci pour ce SONNET de belle facture commençant par "SONNEZ"...
Sourire
C'est d'abord un amusement...
Merci M.de Saint-Michel
- M. de Saint-Michel aime ceci
#4
Posté 23 août 2016 - 10:16
Merci Chef Ambrosius.
J'émets des appréciations à ce texte aux éclats dans le sombre.
#5
Posté 24 août 2016 - 06:43
Merci Chef Ambrosius.
J'émets des appréciations à ce texte aux éclats dans le sombre.
Quelles appréciations ?
Merci Hibiscus pour votre passage sur cette page.
#6
Invité_Jo Adella_*
Posté 11 septembre 2016 - 08:06
Et qu'importent mes pas si toujours de travers
Je marche entre les murs de vos corps en cohorte
Un je ne sais quoi me rappelle Georges Brassens :
"Les braves gens n'aiment pas que, l'on suive une autre route qu'eux"
Cet appel à EXISTER, à être tout simplement...
Et même si je me trompe, j'ai aimé vous lire.
Quand on offre ses mots, ainsi généreusement, chacun ressent de là où il se trouve sur son propre chemin...
Le tout est de cheminer...
Enfin, il me semble...