Soufflé par l’ardoise
Grignoté par l’orage
Campagne d’espoir
Au vent de coton
Je me soûle des voix
Des anciens, des passants
Je n’écoute les pourquoi
Puisque je suis le survivant
Le poète me bouscule
Me pousse à combattre
Les obscures idées
De ces âmes en perditions
Je reviens sans la cage
Des indiens qui toisent
Et la brume des moussons
Que d’illusoires aventures
Alors en toi écoute
Le plus petit des frissons
Quelques plis à l’unisson
S’abattent sur la route
Serait-ce, je n’en ai guère de doute
De ton cœur, les vibrations.