Mon Dieu ! que je suis las des hommes politiques !
Ces repris de justice aux atours pathétiques,
Ces tristes parvenus aux airs de comédiens
M’épuisent ! Prétendant changer le quotidien,
Ils proposent des lois pour grandir leur salaire.
La carotte sociale a calmé la colère
De nos concitoyens ? Le pays est uni
Devant la crise. Donc, pour être prémuni,
Construire l’avenir devient leur grande phrase –
Traduire par : l’impôt désormais vous écrase !
Mais l’élection approche et il faut s’attacher
Les nombreux électeurs. Et tous de se cacher
Derrière une promesse, ou deux, ou trois, ou quatre ;
Qui sait ? À supposer que le vote ait un goitre,
Car ils sont toujours là, avec leurs vieux pipeaux,
À vendre comme habits leurs tristes oripeaux.