La brise frétille, dans les feuilles de l'orme,
où les ramages s'enflamment d'un vert changeant,
les ombres vacillent, sous les arbres qui dorment,
et je rêve à la cime, de ton sein si brulant
Les eaux claires tiédissent, les nuages se forment,
les racines sommeillent dans les sols rouillant,
la sève s'attarde, dans le cœur des pommes,
et ta chair se cambre, au milieu des élans
Les étoiles scintillent, le jour se déforme,
le soir se renomme crépuscule mourant,
l’été sous mes yeux, soulève l’uniforme,
et mes lèvres se baignent, dans ton doux océan…
Protoss