Longtemps notre engeance
Crut le temps circulaire
L’ayant rendu linéaire
Elle subit sa vengeance
La plupart de nos actes
Sont tant singuliers
Que le premier contact
Est souvent le dernier
A peine prononcés
Nos mots sont désertés
Faut-il un jour s’en lasser
Pour enfin y demeurer
Ce serait un lieu
Libéré de la peur
Où face à tes yeux
Pulserait le bonheur