Rappelle toi l'aube enflammée des matins d'été,
Lorsque la voie lactée disparait dans l'infini,
Rappelle toi la douce caresse de la brise
Lorsque s'éveille ton esprit émerveillé
Nul ne saurait troubler cet instant si précieux
Qu'offre la nature à tes yeux,
Tu baignes dans un océan d'extase,
Seul, et la vague de chaleur des premiers rayons ta peau effleure,
Et tu voudrais partager ce bonheur,
Et tu voudrais retrouver ton âme sœur,
Et tu voudrais, et tu voudrais, et tu voudrais...
Ne faire qu'un avec la buse qui te survolait !
S'élever dans l'azur, quitter cette terre
Qui depuis trop longtemps te retient amer,
Mais déjà les couleurs du ciel se ternissent,
Et désespéré tu pries pour que tout finisse...