Du spleen...
Là! il y a un grand espace bleu, tout seul entre les nuages gris
Cela par un temps malingre, d'un hiver perpétuellement sombre
Et des mystères incroyables, tous ceux-là qui sont sans nombre
Un climax bien trop triste, qui est entrevu sur des visions pourries
Tous pourris de convictions, toutes corrompues d'un sommeil trop noir
Dans un siècle qui est hélas sans justes ambitions et qui reste sans espoir
Ce ne sont que visions d'aveugles ou de sourds, toutes parfaites et très digne
Celui-ci qui ne sait plus vivre la vie grouillante, et celui-là qui se résigne
Dans un ciel noir qui restera sans étoiles, les petites morts d'un jour
Et sans que rien, jamais ne dépasse, un ciel trop bas, mais avec abat-jour
Jeune sot! Le voyageur sans but qui croit que demain restera une non-vie
Tandis que partout des régiments de salopards qui marquent le temps
En crevant plus vite que tous les jours tangibles ou que les printemps
Tous ivres-morts de solitudes, et d'un silence hallucinant de mélancolie
Paris le 17 février 2017