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Petit Plagiat Pervers...

Humour Elections à la manière de

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2 réponses à ce sujet

#1 Victorugueux

Victorugueux

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Posté 24 février 2017 - 08:26

Petit plagiat pervers...

 

Comme je descendais à la station Réaumur Sébastopol
Je ne me sentis plus enfermé dans un Swiming pool
Enfant dans un monde délirant en plein dans la mégapole
Petit moustique sans moustiquaire fraicheurs des pôles

 

J'étais porteur de coton frais et d'une flanelle grise
Des nanas radieuses de celle-là dont j'étais éprises
J'allais de ci et de là, sans destination qui soit précise
Je regardais ces filles avec leur sourires rouges cerises

 

M'ayant collé là! Sans espoir de révisions et sans remords
Je mordais le ciel, et je criais très fort à la vie à la mort
Ces chiennes du hasards, m'ayant laissé  tout seul à bord
Et je criais: Où es tu donc ? Mille milliard de mille sabord

 

Capitaine du bateau, je commandais à des marins tous ivres
Secoué par les presque riens, du mauvais temps et du givre
Je décrivais et j'écrivais, chaque jour dans un tout nouveau livre
Enfant surréels, je savais quelle était pour moi la marche à suivre

 

Les nuits je naviguais sans peines entre tous les anges et les démons
Tandis que le jour,  je marchais entre hier et demain, entre l'aval et l'amont
Je tournoyais sans cesse, entre ce que j'aurais dû être, dans un monde sans nom
Je devenais le chien du hasard, cassant sans cesses, tous les mots  de Hamon

 

J'étais le capitaine du navire fou, avec des marins ivres et pas marrants
Consultant le hasard et les horizons, chaque moment tout en naviguant
J'ignorais le moment et le comment, tout en marchant et tout en écrivant
Dans le livre de nord, croyant voir bâbord ou tribord sur le navire branlant

 

Et ils m'ont laissé descendre là où je voulais, c'est à dire à Réaumur Sébastopol
Je ne savais plus où aller, ni comment faire maintenant, avec toute mes heures de vol
Je relisais le gars Arthur, qui me parlait de son lointain départ, et sa vie, son envol
J'irais sans doute un jour le rejoindre quand je serai celui-là à la tête bien folle

 

Jeune je choisissais mes ivresses, et alors je conduisais des petites barques, bien fragiles
En vieillissant je connais de plus en plus de vieux roublards aux langues trop agiles
Et ceux là envahissent le bateau, de leurs ivresse de pouvoir, mandatés malhabiles
Il put peut-être ce politicien, choir ou déchoir, sans un vote qui soit vraiment stérile

 

J'ignorais si les érections, elles seraient saillantes, et les résultat plutôt saignant
Je me laissai choisir, pour le rire qui  nous rends le suffrage amusant
Tandis que grognon, Fuyons et gougniaffion, ils  restaient seuls mais insuffisants
J'étais porteur de bulletin sur un bateau, tout ivre et tellement remuant

 

Électeur pervers, puis-je  un peu parler de ces présidentielles incompréhensibles ?
Entre ce qui est un vrai vote, et un suffrage, qui est un délire, qui soit irrépressibles
Je ne doutais pas du poème de Rimbaud ! Je craignais seulement que se soit possible
Est il plus fou de voter, ou bien de n'écrire que des choses toutes irrésistibles ?

 

Paris le 24 février 2017

 

 



#2 M. de Saint-Michel

M. de Saint-Michel

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  • Une phrase ::Je suis quelqu'un pour qui poésie et respiration ne font qu'un.

Posté 24 février 2017 - 02:48

Pas si pervers que ça...

#3 Victorugueux

Victorugueux

    Tlpsien +++

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Posté 24 février 2017 - 02:57

Je ne sais pas trop

si Arthur aurait aimé





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