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Posté 26 mars 2017 - 09:22
Une immense volonté de perfection habite Boetiane, avec tout ce que cela implique de souffrances et de joies. C'est, aussi, en elle, la volonté de fonder un art nouveau, sur le modèle de cet art d'autrefois : le « baroque », dont le dictionnaire Robert nous rappelle l'étymologie : « barroco », perle irrégulière, en portugais et le "Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales" la définition, au XIX° siècle : ce mot « qualifie en général un style caractérisé en architecture et en peinture par la profusion de l'ornementation, la recherche de l'effet de masses, l'emploi de la ligne courbe; en littérature et en musique par un goût de l'emphase, du contraste, une recherche du mouvement et de la fantaisie qui s'oppose au caractère plus statique et à la rigueur de l'art classique. »
Assoiffée de nouveaux chemins, de règles nouvelles, Boetiane vise, par conséquent, au rapprochement de toutes les formes d'art, littérature, peinture, musique, danse, etc, dans une profusion multidirectionnelle. Dans cet « Orphelinat des fleurs », à la recherche de soi-même, chacun se perd, pour mieux se retrouver ensuite, – car ce labyrinthe visuel, peint, tracé, coloré, écrit, nous conduit, finalement, à nous-mêmes, à ce que nous sommes, au plus profond de nous.
26/3/17
Posté 26 mars 2017 - 07:10
cliquer sur l'image pour l'agrandir^^
Posté 26 mars 2017 - 07:38
C'est magnifique, Boé !
Comme une fabrique de la nature, une moisson de fleurs, on les voit voler, et se poser les pétales sur l'herbe de ton jardin, comme en une sarabande magique...
Posté 27 mars 2017 - 11:34
fleur à magie folle
solaire dans sa fiole
un soir, elle penche la tête du côté de la lune
au matin, c'est bleuissement de nuit
petit lampadaire pâle
rôti dans sa fosse lunaire
si éphémère
que l'homme n'a pas le temps de l'apprivoiser tout à fait
mais ai-je réellement voulu ne parler que de fleurs . . ...
un grand merci pour tes mots d'encouragement, le Hamster ; )
Posté 28 mars 2017 - 06:13
d'abord surprise, puis envoutée ... la magie se crée
une brise fraiche qui sent bon la liberté d'être
bonne journée
Posté 28 mars 2017 - 04:05
la douceur
et l'observation vive
l'ouverture du rêve
la féerie acérée
tu fais de nous
des _funambules
que ta poésie
couchent
dans l'herbe mûre
Une immense volonté de perfection habite Boetiane, avec tout ce que cela implique de souffrances et de joies. C'est, aussi, en elle, la volonté de fonder un art nouveau, sur le modèle de cet art d'autrefois : le « baroque », dont le dictionnaire Robert nous rappelle l'étymologie : « barroco », perle irrégulière, en portugais et le "Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales" la définition, au XIX° siècle : ce mot « qualifie en général un style caractérisé en architecture et en peinture par la profusion de l'ornementation, la recherche de l'effet de masses, l'emploi de la ligne courbe; en littérature et en musique par un goût de l'emphase, du contraste, une recherche du mouvement et de la fantaisie qui s'oppose au caractère plus statique et à la rigueur de l'art classique. »
Assoiffée de nouveaux chemins, de règles nouvelles, Boetiane vise, par conséquent, au rapprochement de toutes les formes d'art, littérature, peinture, musique, danse, etc, dans une profusion multidirectionnelle. Dans cet « Orphelinat des fleurs », à la recherche de soi-même, chacun se perd, pour mieux se retrouver ensuite, – car ce labyrinthe visuel, peint, tracé, coloré, écrit, nous conduit, finalement, à nous-mêmes, à ce que nous sommes, au plus profond de nous.
26/3/17
Michel
je comprends pourquoi
vos commentaires sont si rares
bel hommage à la magique
boétiane
cliquer sur l'image pour l'agrandir^^
beau
Posté 29 mars 2017 - 10:36
Posté 30 mars 2017 - 10:02
merci à vous tous d'être passés
un peu, un très petit peu, ou bien beaucoup
_vous êtes adorables.
Posté 15 avril 2017 - 09:00
je te jetterais bien des fleurs mais tu m'enverrais sur les roses, toi la fine fleur du salon où priment vers à fleurs de peau
Posté 24 avril 2017 - 10:47
je ris_
je prends
toutes les roses
les noires-lumière
aux grains métastasés
et les prématurées du jour, bébé rose
elles sont une impression
un print de l'instant
et puisque le jardinier est la plus belle rose de son jardin (Jean Genet)
merci Escamillo : )
ceci dit, les bleuets ivres c'est très joli aussi. . ...
Posté 24 avril 2017 - 10:02
Un « orphelinat » de fleurs et d’images, posées comme des radeaux de pluie sur une mer impérissable, où chaque vague appelle encore à lever les yeux vers un ailleurs mystérieux, innocemment vert de soleils.
Deux passages m’ont particulièrement touché, pour l’intime déconstruction des clichés qu’ils portent, et pour la profondeur du regard nouveau qu’ils proposent : « quand l’hurle-aurore sur la ramée framboise » et « Renverse plusieurs fois midi sur ta robe ». Deux fragments d’un autre monde où la lumière est sensation, où l’astre parle au fond du cœur, dans un coulis fragile de mots dont l’instant s’apprivoise, si doucement.
Il y aurait beaucoup à dire sur ce texte, dont chaque mot résonne et dit sa propre histoire, se joignant aux autres et s’en séparant dans une danse mélancolique et printanière. Le temps me faisant malheureusement défaut, je me contenterai de te remercier, très chère boétiane, de partager avec nous cet ouvrage pictural et poétique – en espérant trouver un jour prochain l’occasion d’y revenir.
Posté 30 avril 2017 - 05:02
merci Florent de t'être attardé par ici
_lueurs et crachin de fleur
parfois, je ne sais plus ce qui importe
est-ce la lumière vertigineuse
est-ce l'éclosion du mot se déversant en moi
est-ce le versant paysagé de l'autre qui le reçoit ?
les deux, les trois . . ..
commander, piloter ce paysage
transporter
creuser
sculpter
les songes qui nous ressemblent
bel onironaute, je te remercie
Posté 25 mai 2017 - 10:27
Posté 26 mai 2017 - 12:07
Pierre, ravie de te retrouver par ici : )
ravie que le texte te parle, te plaise
qu'il te fasse clignoter
là _en orée de conscience
l'auteur absorbe
la nature, l'autre, la blessure du très peu
l'auteur traite
sorte de processeur sans corps, ni tête
filtre, extrait, trie
ne prend que l'écorce du mot
sa vitamine et son essence
l'auteur reformule
l'omniprésent noyau du rouge, décisif, qui ne décède
redistribuant sa multitude
et si le lecteur se le réapproprie
alors son habitat de chairs tremble
et te remercie
>>> c'est merci à toi : )
Posté 26 mai 2017 - 03:09
le titre est si génial...
à l'orphelinat des fleurs,
il y a tant de pétales mais une seule fleur...
comment s'appelle-t-elle déjà ?
tous ces comm' sont comme fleurs en l'orphelinat de cette page....
on the shy though shiny side of a feather
cold fever to shrink an orphan rendez-vous
every flower got a secret " isle-of-you(th) "
Posté 31 mai 2017 - 11:54
parce que tout de même, je les voyais.....
Oui, des fleurs qui roulaient leurs mots en boule avant de débarouler, l'espoir au front, vers l'orphelinat des fleurs :
< - éh, la grande Boétiane, Rajasthani-dream girl, hého !.....>
le souffle haletant, ces fleurs en boule à mots exprimaient leurs visages comme suspendues en l'air ( voyez l'image du dessous, c'est une selphie d'elle-même attendant que Boé ne leur ouvre son coeurphelinat....)
que c'est " beau-ééééh" !!!
Posté 01 juin 2017 - 07:58
to shrink an orphan rendez-vous
isle-of-you
hey, i like this very much < 3
merci Pigloo d'être passé et repassé^^
et puisque j'ai rougi . . .. .
cette petite image de l'avarie
of maze & blush & tainted crush
>>> pour la nommer
_juste un instant
Orphan rendez-vous
Posté 01 juin 2017 - 09:13
_je resquille
Posté 01 juin 2017 - 09:41
amazing Boé !
merci pour cette avarie of maze & blush & tainted crush
formes et couleurs, poésie picturale et en prime, plus qu'une originalité, une signature, une forme d'être.....
http://www.boetiane....nat-des-fleurs/
Posté 02 juin 2017 - 10:24
Hmm... Je sais pas. Je ne partage pas votre enthousiasme quant à la forme, on dirait un slide powerpoint mal foutu. Après le texte me dépasse, ça ne me parle pas. Le titre reste joli et évocateur. Mais bon, c'est mon avis, hein.
Posté 03 juin 2017 - 05:52
Posté 09 juin 2017 - 09:00
on dirait un slide powerpoint mal foutu
Tu auras au moins retenu qu'il y a un élément un peu visuel à cette publication^^ Pour entrer, il faut s'intéresser / participer / s'approprier (se laisser emmener comme l'écrit très justement Nicolas) >>> mise en espace peu linéaire, peu figurative de molécules glauques, grillées, métastasées _« mal foutues ». Vision fragmentée du sens dans laquelle la 2D cherche désespérément à se vasculariser en 3D _certes, j'en suis encore loin : p
"La poésie linéaire se compose avec la vie intérieure (le moi), la poésie spatiale se veut plus objective (le mot) (...) Il n'y a d'ailleurs aucune contradiction, c'est une affaire de graduation, de zones, de matériaux" (Pierre Garnier)
merci à tous
et à bientôt : )