Le vieil emmerdeur
Le vieil emmerdeur aurait dû crever
De sa pneumonie au lieu d’apparaître
Rampant du néant retors comme un traître
Pour voler tes brins et les éprouver.
Car sa maladie était pour lever
Le voile d’effroi qui cache ton être
Des vilains voyeurs que chasse ton maître
Et pour un instant sans fin s’y louver.
Son mal mendiait ta pitié de nonne,
Car il te savait sage, belle et bonne,
L’ange de bonté qui soigne et guérit.
Mais son avarice a troué la bourse
De ta patience et tari la source
Des brins de ton cœur que son cœur chérit.