Comme elle se voyait laide devant son miroir,
Derrière la dense fumée que faisait son hiver,
Elle se cachait pour qu'elle puisse défaire
Lentement les tresses des flammes sans dard.
Comme je savais qu'elle aimait ceindre l'hiver
De fumées denses, derrière son vaste miroir,
Je soufflais souvent sur ces flammes sans dard
Pour mieux voir les tresses qu'elle aimait défaire.
Je séchais les brumes qui recouvraient ce miroir…
Quand elle réchauffe son somme derrière l'hiver ;
Elle le brisait avec la laideur qui ne pouvait lui défaire
Ses tresses devant les flammes dépourvues de dard,
Et derrière nos rivalités, comme elle aimait l'hiver
Elle en faisait des fumées denses devant ce miroir…
Je faisais des flammes qui brillaient sous le dard
Des tresses qu'elle ne pourrait ni faire ni défaire.
moi hamid khenat.