Je vous précéderai dans cette éternité
des âmes qui, jadis, existèrent au monde,
nous nous retrouverons de cet autre côté,
là où, à l’infini, les âmes vagabondent,
où le Temps des cadrans n’est plus qu’une lumière,
où, quand leur jour viendra, les êtres de beauté
retrouveront, sans fin, tous leurs thuriféraires,
dans une joie que rien ne pourra leur ôter.
Pour effacer encor vos chagrins lancinants,
je réinventerai tous les mots des amants :
vous vous étonnerez de l’infinie constance
qui me fit vous aimer d’une âme insatiable,
mendiant, sans fin, vos mots et scrutant vos silences,
comme un homme qui cherche un diamant dans le sable.
27/6/17