Séduction
Mes horizons semblent plus lisses,
Comme une mer sensiblement plus calme,
Mes creux un peu moins hauts.
Il fait meilleur dans les tréfonds,
Depuis que la lumière,
joue entre les ombres.
Mais je me suis tourné le dos,
Et mes propres pas que j'ignorais,
Dansent toujours plus près du centre de la ronde.
La mesure était mauvaise,
M'en voilà presque ravis,
J'ai cru mon esprit,
Enfin incapable de se nuire à lui-même.
Je sens à nouveau ma chair,
Ne désirant que de la chair.
Elle supplie l'autre,
Pour s 'envelopper dans son humeur,
S'évanouir peut-être,
Lorsque transpire l’attitude animale,
Celle qui ne ressemble qu'à l'homme.
Rodant entre les songes et le jour,
Je dévorerai mon hôte en prédateur,
Dans un délice inavouable.
Qu'elle me voit nu sous les pires lueurs,
Nous ne serions que deux objets,
Se fracassant l'un contre l'autre,
Chair contre chair,
Regrets contre névroses,
Nous serions une masse,
Qui brise sont silence,
Une bulle qui éclate,
En mille couleurs bruyantes.